Soul pleureur
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Ô soul pleureur! Je ne crache pas des mines La bouche en sang Au soul plaisir de me perforer les poumons. Je ne suis pas là à écrire mal pour conjurer le sort Qui nous a placés sur terre Mais pour conjuguer à l’indicatif présent Le verbe haïr écrit en grosses lettres sur ma carte d’identité. Je traverse la vie avec mon paradoxe de francophone : Conserver sa langue en la perdant tous les jours. Ça me laisse comme une « tout-nue » avec une peur Qui frissonne devant tout le monde.
Autant de poèmes, autant de charbons ardents, le feu retenu, contenu dans des vers de chair, de sang et d’âme nés de la plaine enneigée, un hymne de vie et d’amour avec leurs blessures, leurs égratignures, leur tendresse cachée au coin d’une rue, d’un souvenir.
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.
