
Jindol et moi
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Journal illustré, Ancco, jeune fille de 20 ans de la banlieue de Séoul raconte les micros événements de sa vie quotidienne, avec un humour et une autodérision décapante. L’autre personnage principale est Jindol, son gros chien, aussi peu glamour que sa maîtresse mais beaucoup plus coureur : un macho invétéré et sans complexe qui «sème ses graines un peu partout dans le quartier».
Nous rencontrons ses parents, ses amis, ses chiens, les gens qu’elle croise dans le bus ou au supermarché. Mais ce n’est pas au jeu d’épingler les travers de ses contemporains qu’elle nous invite, c’est au contraire à celui de repérer le petit détail d’humanité que chacun porte en soi.
Ancco n’est pas une héroïne. Son univers est aussi éloigné que possible de celui de la jeunesse moderne et branchée de Séoul et d’ailleurs. Gaffeuse, immature tout en ayant déjà une grande expérience de la vie, pas sexy pour deux won, elle regarde la vie avec tendresse et dérision. Elle voudrait mordre la vie à pleines dents, mais gare aux cailloux ! Ses pitoyables et hilarantes mésaventures ont le pouvoir de nous communiquer une nouvelle joie de vivre. Mafalda devait être sa grande sœur…
Ancco a de très grandes mains et de très grands pieds : 25,5 cm. Avec ses longs bras, elle est d’une force physique incroyable. Quand elle trouve un film, un livre ou une musique qui lui plaît, elle est capable de se le repasser cent fois de suite. Le matin au réveil, elle a la manie de raconter ses rêves de la nuit à quiconque veut bien l’écouter. Ancco adore les animaux, les chiens et les autres, sauf les rats. Des mots comme hippopotame, éléphant, ou crocodile peuvent la faire partir dans des délires incroyables. Les humains ses semblables, elle ne les déteste pas, non, mais elle apprécie aussi la solitude. La seule chose qu’elle déteste vraiment, en fait, ce sont les rats, je crois. Rien ne la rebute : ni les fantômes, ni les choses sales, ni la vie. Seulement les rats… signé : Jindol.
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