Re-Writing Women into Canadian History
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Cette étude met en parallèle les œuvres de deux importantes auteures canadiennes du 20e siècle : l'ontarienne Margaret Atwood et la québécoise Anne Hébert. Elle s'attarde plus précisément à la façon dont elles ont donné la parole à des personnages féminins historiques, en « réécrivant » en quelque sorte l'Histoire canadienne. Sous leur plume, des voix féminines peu entendues et ayant évolué dans un univers essentiellement masculin sont libérées, et contribuent à enrichir le paysage littéraire et social.
Le premier chapitre fait un retour sur les situations politiques et culturelles du Québec et du Canada. Le chapitre suivant s'intéresse surtout au cycle poétique de Margaret Atwood, The Journals of Susanna Moodie, et à Grâce (théâtre). Le troisième chapitre étudie Alias Grâce, et montre comment Atwood crée une figure féminine à partir d'un fait réel, celui d'une bonne du 19e siècle accusée de meurtre (thèmes : meurtre, Histoire, mémoire).
Le 4e chapitre analyse le roman Kamouraska, d'Anne Hébert, pour y décoder les jeux narratifs qui se tissent entre l'Histoire et le privé. Le 5e chapitre s'attarde à deux récits d'Anne Hébert parus en 1990 : La Cage et L'Ile de la Demoiselle, et réfléchit à la façon dont l'auteure réinterprète l'histoire du Québec et modifie le destin de ses citoyennes (thèmes : sorcellerie, nature). Finalement, le 6e et dernier chapitre clôt la réflexion sur la construction, par Anne Hébert, d'une « herstory », à travers l'étude du Premier jardin.
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