Cinéma
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Élie Faure [1873-1937] médecin, essayiste, esthéticien est surtout connu pour sa monumentale histoire de l’art en sept tomes (1909-1927). Mais il était aussi attentif au devenir prochain de notre civilisation qu’il voyait entrer sous l’emprise définitive de la machine, destin qu’il ne déplorait pas, bien au contraire, il y saisissait l’aurore d’un nouveau cycle civilisationnel – fin de l’individualisme et entrée dans un modèle plus collectif dont la machine fournira le modèle et les moyens – et dont le cinéma pourrait en devenir l’art emblématique de part sa proximité native avec la machine et de par le caractère essentiellement massif de sa diffusion. Il fut l’auteur du premier grand article théorique sur le septième art en 1920 : « Le cinéma, langue universelle ».
Ses écrits sur le cinéma, bien connus des cinéphiles et abondamment cités dans la littérature spécialisée, sont disséminés dans l’ensemble de ses écrits.
Ils furent partiellement réunis, seize ans après sa mort, en 1953, sous le titre Fonctions du cinéma, aux Éditions d’Histoire et d’Art, puis réédités (revus et augmentés) par les éditions Gonthiers sous le même titre en 1964. Depuis l’épuisement de cette dernière édition, les écrits sur le cinéma d’Élie Faure n’étaient plus disponibles, sauf pour De la cinéplastique, paru aux éditions Séguier en 1993.
Le recueil publié par les éditions Manucius sous le titre Cinéma vient combler cette lacune. Il contient les textes fondamentaux d’Élie Faure sur le septième art, classés par ordre chronologique, une présentation et des annexes.
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.
