Louis XV et sa cour
Louis XV et sa cour
Dumas, Alexandre  
  • Éditeur : Vendémiaire
  • Collection : Histoires
  • EAN : 9782363580702
  • Code Dimedia : 17800070
  • Format : Broché
  • Thème(s) : LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI, SCIENCES HUMAINES & SOCIALES
  • Sujet(s) : Littérature française, Monarchie, Roman historique, XVIIIe siècle
  • Pages : 608
  • Prix : 39,95 $
  • Paru le 5 août 2013
  • Statut : Ne diffusons pas ce titre
  • Code de recherche: LOUCOU
  • Groupe: Littérature - Revues et divers
  • Date de l'office: 1 août 2013
  • Langue d'origine: français
EAN: 9782363580702

Lorsqu’en 1849 Alexandre Dumas écrit Louis XV et sa cour, il entend poursuivre l’œuvre de Voltaire sur le règne précédent (Louis XIV et son siècle). Pour l’écrivain, le règne de Louis XV est un moment-clé de l’histoire de France.
 
Il lui consacrera, au total, trois romans, huit pièces de théâtre et deux récits historiques, dont le présent ouvrage, qui servira de matrice à ses autres œuvres. La réflexion de Dumas historien porte sur la déréliction du pouvoir : poids grandissant des favorites, dont madame de Pompadour est l’archétype, perversion des mœurs, dont la haute noblesse porte la responsabilité...
 
A travers le récit détaillé des intrigues de cour, on perçoit comment, de son propre chef, la monarchie a perdu la confiance du peuple. Illustration de ce divorce : l’attentat de Damiens, puis le supplice affreux auquel fut condamné le régicide, et dont les contemporains eux-mêmes s’indignèrent. Ainsi s’est constituée, à travers cette mise en scène brillante et inspirée, une image sombre du règne de Louis XV, durable au point de prévaloir encore de nos jours : une période malheureuse pour la nation, un monarque soumis aux femmes, s’adonnant à la  débauche au mépris des affaires du gouvernement et qui, incapable de réformer l’institution royale, aurait précipité sa chute.
 
C’est que Dumas était un monarchiste constitutionnel, modéré, de tendance orléaniste. Il dénonce à la fois l’aristocratie, qui a renoncé à remplir sa mission au service du royaume, et les philosophes des Lumières, qui ont détourné le peuple de la religion, et des valeurs d’ordre et de travail. Conséquence : la catastrophe révolutionnaire. Cette vision inspirera par exemple l’œuvre monumentale de Taine sur la Révolution et l’Empire.
 
En même temps, comme toujours chez Dumas, le sens du romanesque l’emporte sur toute autre considération : ce roi malfaisant, ces courtisans serviles et dépravés deviennent les héros d’une narration foisonnante, riche en rebondissements, où l’on se laisse subjuguer par leurs destins singuliers, par le récit de leurs ambitions et de leurs déboires...




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