

Seul demeure le cri
|
Presque trente ans nous séparent de la première parution de Balafres et plus de vingt-cinq ans depuis Et puis parfois, quelquefois... Pourtant, tout résonne. Les violences, les résistances, les luttes — tout est là, intact. Peut-être plus vibrant encore, à la lumière de notre époque. Car les injustices que Marie-Célie Agnant nommait alors ne se sont pas éteintes. Elles ont pris de nouvelles formes. Et sa parole, aujourd’hui, continue de les évoquer sans concessions. Ce genre de retournement dit bien que la poésie est un corps vivant. Qu’elle évolue avec nous, qu’elle reprend son souffle à travers le temps. Parce qu’en ouvrant les livres d’hier, reste (sien) tout ce qui s’y trouve, elle décrit, notre post-humanité.
– Lula Carballo
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.