Femmes à la rue

Femmes à la rue
Regard d'une sociologue
Penafiel, Berenice  
Le Breton, David (Préface de) 
  • Éditeur : Terre urbaine
  • Collection : Esprit des villes (L')
  • EAN : 9782491546311
  • Code Dimedia : 000252511
  • Format : Broché
  • Thème(s) : SCIENCES HUMAINES & SOCIALES
  • Sujet(s) : Femmes / Féminisme
  • Pages : 200
  • Prix : 37,95 $
  • Paru le 26 mai 2025
  • Statut : Disponible
  • Code de recherche: FEMMES
  • Groupe: Sociologie
  • Date de l'office: 21 mai 2025
  • Code DEWEY:
  • Langue d'origine: français
  • Traducteur:
EAN: 9782491546311

Saisissante et poignante, cette remarquable anthropologie de la précarité des femmes à la rue témoigne des luttes obligées des habitantes de la rue pour rester dignes et garder l'estime de soi. Une leçon de vie et de courage. Un très bel essai d'écologie sociale.

L’ouvrage de Berenice Peñafiel est une remarquable anthropologie de la précarité qui s’intéresse aux femmes à la rue et leur donne une voix, là où elles sont souvent (pour ne pas dire toujours) oubliées des études concernant les sans-abris.
 
À partir des enquêtes sociologiques menées et de dix portraits dressés d’habitantes de la rue, Berenice Peñafiel interroge la façon d’habiter la ville, d’habiter « dehors » sans même un espace à soi où se détendre, se retrouver, poser ses affaires ou encore tout simplement dormir.
 
« Les femmes en errance n’ont pas un lieu à elle où se réfugier pour se changer, prendre un bain, dormir, s’abandonner enfin, reprendre son souffle… » écrit l’anthropologue David Le Breton dans sa préface. « La rue n’est pas un appartement, elle n’offre aucune des commodités ou des protections, et surexpose le moindre comportement, surtout s’agissant de femmes, elle est une lutte qui n’en finit plus, souvent à la limite de l’épuisement. La vie privée disparait car leur existence devient publique à leur corps défendant ».
 
Outre le fait de nous donner à voir ce que nous souhaitons laisser caché au sein de la société, la qualité du travail de Berenice Peñafiel tient à cet engagement envers ces femmes privées de vie intime, précaires, seules et isolées. Même l’hygiène, elles n’y ont pas le droit; « Même ça, la rue me l’a enlevé » témoigne une des enquêtées.
 
Saisissant et poignant, cet essai éco-féministe témoigne des luttes obligées des habitantes de la rue pour rester dignes et garder l’estime de soi. Une leçon de vie et de courage.





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