
Correspondances
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Faite de pudeur, parfois de timidité, cette correspondance entre deux écrivains de « grand format » témoigne d'une grande attention à l'autre, à ses projets et à ses livres. Certes, elle peut sembler plus d'une fois en péril, comme le montrent ses interruptions, mais à chaque retrouvaille, cette correspondance nous dit qu'il n'en est rien. La présence ténue de l'autre a laissé derrière elle un sillon dans lequel se déposent ses livres et son empreinte : ces deux hommes se connaissent et se reconnaissent. Entre le silence « à vide » et « avide » de Bernard Noël et la « liberté du retrait » cultivée par Georges Perros, la lettre prend alors une allure qui dépasse le médium, elle touche à la fugue, à la méditation sur l'homme et sur l'écriture.
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