Beau monde (Le)
|
Un homme – celui qui narre – regarde le monde.- L’homme traverse la ville et le zoo. Il parle… Est-ce bien un homme ou un pou ? Un cafard ? Un rat ? Le narrateur susdit, les personnages (historiques ou fictifs), les animaux sont tous confondus dans la même peur qui les saisit de part et d’autre de la grille du zoo où ils attendent et désirent : l’homme dispute la parole à son prochain ; il la confisque à ses obligés, les animaux. Il les apostrophe. Il leur donne un nom : beaucoup se dit mais rien ne se raconte. Le monde est selon l’étymologie (mundus) une mise en ordre telle que seul accomplit le langage. La logique qui dans le texte opère, est au premier abord insaisissable. Elle obéit, dans cette fiction, à ses propres exigences : "Elle respecte – comme l’écrit Genet (1958) – non le monde traditionnel mais une vraisemblance plus secrète".
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.
