Anus Mundi : cinq ans à Auschwitz
Anus Mundi : cinq ans à Auschwitz
Kielar, Wieslaw  
Straschitz, Frank (Traduit par) 
Rousset, David (Préface de) 
  • Éditeur : Belles Lettres (Les)
  • Collection : Goût de l'Histoire
  • EAN : 9782251450841
  • Code Dimedia : 000208362
  • Format : Broché
  • Thème(s) : LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI, SCIENCES HUMAINES & SOCIALES
  • Sujet(s) : Biographie / Récit biogra., Guerre, Histoire générale, Shoah
  • Pages : 592
  • Prix : 27,95 $
  • Paru le 15 juin 2020
  • Statut : Disponible
  • Code de recherche: ANUMCA
  • Groupe: Biographie / témoignage
  • Date de l'office: 10 juin 2020
  • Langue d'origine: allemand
EAN: 9782251450841

La vie de Wieslaw Kielar, né le 12 août 1919 en Pologne, bascule le 14 juin 1940, lorsqu’il est déporté au camp d’Auschwitz, tout juste créé par le général SS von dem Bach-Zelewski. À son arrivée, il reçoit le n°290.
 
Son témoignage et unique livre, Anus mundi, est publié en Pologne en 1972. Son titre, Anus mundi (L'anus du monde), reprend l’expression du médecin SS Heinz Thilo pour qualifier le camp d’extermination d’Auschwitz. Le docteur Kremer, un autre officier SS, consigne ce terme dans son journal intime, notant qu’en comparaison « l’Enfer de Dante apparaît presque comme une comédie ».
 
Sa propre survie, à l’instar de celle de Primo Levi, demeure pour Wieslaw Kielar un mystère. À la fois témoin et victime des punitions arbitraires qui rythment le quotidien d’Auschwitz, il détaille la terrible hiérarchie instituée par les nazis entre les prisonniers. Le développement du camp, les nouveaux arrivants, la routine des exécutions qui s’accélère durant la dernière année de sa détention, sont décrits avec une précision la plus objective possible. On assiste aussi, au beau milieu de l’enfer, aux multiples tentatives d’évasions, à la révolte du Sonderkommando le 7 octobre 1944, ainsi qu’à l’histoire d’amour entre Edek et Mala.
 
Aucune analyse politique ni psychologique ne sont proposées dans ce livre. Celui-ci a la force et l’authenticité d’une photographie. Wieslaw Kielar s’affronte à la nécessité de relater l’inconcevable aux générations futures. Ce faisant, il concrétise la banalité de l’horreur dans les camps. Nulles traces de peur, de colère ni d’incrédulité ne filtrent dans son témoignage.
 
La réédition de ce livre, indisponible depuis de nombreuses années, apparait indispensable en tant qu’elle fait entendre la voix d’un des premiers déportés politiques du camp d’Auschwitz.




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