
Espaces scénographiques
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Deuxième volet d’une réflexion caustique et éclairrante sur l’univers de la scénographie d’exposition et de ses rouages
Le présent ouvrage procède d’une interrogation critique sur l’espace de l’exposition contemporain dans les domaines de l’art, de l’histoire, des sciences et des sociétés. Il vise à évaluer les modes opératoires du scénographe d’exposition tant du point de vue des outils à sa disposition que de son engagement critique.
Le lecteur sera amené à observer les processus de conception d’une exposition au travers d’un outil en particulier : la géométrie. L’auteur revient sur l’efficacité de cette discipline à construire un milieu d’accueil et sur sa capacité à laisser vivre les significations et les effets cognitifs et émotionnels, étant a priori le fondement du projet d’exposition.
Le scénographe porte nécessairement un regard critique sur le monde, qu’il transmet de façon plus ou moins évidente aux yeux des visiteurs, au travers de ses transpositions scénographiques. Les nombreuses réponses de scénographes vis-à-vis des objets qu’ils ont à traiter peuvent en prolonger le contenu critique, ou proposer de nouvelles ouvertures intellectuelles et signifiantes.
L’auteur adopte une posture et un regard critique sur les conventions scénographiques actuelles et les habitus « paresseux » qu’elles peuvent engendrer dans les manières d’exposer. Cette critique de la « bienpensance » peut passer par le jeu, l’humour, le décalage, le dissensus, voire la subversion du discours.
Parmis les cas étudiés, on retrouve le cénotaphe de É.-L. Boullée, le Mémorial de l’holocauste de P. Eisenman à Berlin, l’exposition Klimt à l’atelier des Lumières de Paris, le Teamlab de La Villette, l’exposition Maîtres du désordre au musée du Quai Branly, le musée des sciences de Dunkerque, le musée de Castelvecchio, le musée d’Ethnographie de Neuchâtel, ainsi que les chorégraphies du parti nazi à Nuremberg.
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.