Gaby Bernier, t. 01 [ancienne édition]
Gaby Bernier, t. 01 [ancienne édition]
Gill, Pauline  
  • Éditeur : Québec Amérique
  • Collection : Tous continents
  • EAN : 9782764413098
  • Code Dimedia : 000196109
  • Format : Broché
  • Thème(s) : ART DE VIVRE & VIE PRATIQUE, GÉOGRAPHIE & TOURISME, LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI, SCIENCES HUMAINES & SOCIALES
  • Sujet(s) : Femmes / Féminisme, Littérature québécoise, Mode / Beauté, Montréal, Roman historique
  • Pages : 464
  • Prix : 9,95 $
  • Paru le 21 mars 2012
  • Statut : Remplacé par un nouveau produit
  • Code de recherche: GABBER
  • Groupe: Littérature - Revues et divers
  • Date de l'office: Donnée non disponible
  • Langue d'origine: français
EAN: 9782764413098

C’est au tout début du XXe siècle que débute la passionnante histoire de Gabrielle Bernier. De Chambly à l’Orphelinat Sainte- Catherine à Montréal, en passant par Saint-Henri, elle devra faire preuve de beaucoup de courage et de détermination pour surmonter les difficultés engendrées par la mort accidentelle de son père. Mais, comme sa mère Séneville, son frère Donio et sa jeune sœur Éva, Gaby Bernier n’est pas de ceux qui se découragent ou se laissent marcher sur les pieds! Bien entourée de sa famille, elle réussira à traverser des épreuves et à accomplir son rêve : faire ses preuves dans le domaine de la haute couture, jusqu’à ce qu’elle devienne, à 26 ans, une femme d’affaire accomplie. Elle aura même l’occasion d’aller à Paris, où elle rencontrera son idole Coco Chanel, avec qui elle partage de nombreux points communs.
Trois dimensions construisent le roman : des extraits fictifs du journal de Gaby, le récit de sa vie et des indiscrétions d’Éva, qui nous révèle les petits secrets de Gaby.

Extrait
Une indiscrétion d’Éva…
J’ai tremblé pour Gaby le jour où elle m’a annoncé son intention d’ouvrir son propre Salon de Couture. Non pas que je doutais de ses talents de couturière, mais de ses attitudes à l’emporte-pièce, un peu, et de ses qualités d’administratrice, beaucoup. Elle ne se contentait que du meilleur : des machines à coudre de première qualité, des fers à repasser importés d’Europe et les tissus les plus dispendieux. « Tu ne me verras pas présenter de la guenille à mes clientes », m’a-t-elle riposté quand je lui déconseillai d’acheter du Bianchini-Férier. Mais je découvris qu’il y avait plus que le souci de bien servir sa clientèle dans ce choix. Gaby avait un rapport sensuel avec les tissus. Un soir qu’elle tardait à fermer la boutique, je la surpris dans la salle d’essayage à caresser ses rouleaux de soie, de velours et de satin avec une sensualité qui frôlait la concupiscence. Elle alla jusqu’à retirer sa robe pour les coller à sa peau. Je ressortis sur la pointe des pieds… pour ne pas l’offenser.




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