Journal et lettres de prison
|
Le 26 mars 1941, Boris Vildé, haute figure de la résistance en zone occupée, est arrêté par la Gestapo et immédiatement incarcéré. Il entame la rédaction d’un journal, où il évoque ses conditions de détention (l’obsession de la nourriture, la solidarité) mais partage aussi toutes les réflexions que suscitent ses lectures. En janvier 1942, débute le procès, dont le verdict est sans appel et, aux yeux du condamné, sans surprise : Vildé sera fusillé, comme ses compagnons d’armes. Or, les pages de son journal à compter de cette date sont tout sauf celles d’un condamné à mort. Son avidité intellectuelle reste toujours plus insatiable et son détachement souverain. Il se laisse absorber par la lecture de la poésie et va même jusqu’à entreprendre l’étude du sanscrit peu de temps avant sa mort.
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.