Un souffle venu de loin
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Lauréate francophone du prix littéraire Trillium 2011
En 1940, la guerre amenait en Amérique des enfants que leurs parents souhaitaient mettre à l’abri des conflits. C’est ainsi que Mirka, à sept ans, s’est retrouvée à Montréal, petite soeur de Marion Dumouchel. Elle y est restée après la guerre, sa mère ayant été tuée dans les camps de concentration.
Un souffle venu de loin raconte la difficile adaptation de Mirka à son nouveau milieu, sa longue et riche relation avec sa soeur par adoption Marion, sa recherche pour comprendre d’où elle vient et renouer avec sa famille d’origine - des Tsiganes - tout en aménageant un espace de bonheur et de vie en Amérique.
Estelle Beauchamp a grandi à Montréal, sa ville natale. Attirée par la littérature, elle a opté pour la faculté des Lettres à une époque où de telles études offraient peu de débouchés. Le besoin de gagner sa vie dans un emploi stable, ajouté à son intérêt pour le domaine, l’a dirigée vers l’enseignement des langues secondes. Elle a travaillé à la Commission des Écoles catholiques de Montréal quelques années, puis, mue par un désir de changement, elle a déménagé à Ottawa, où elle a rempli diverses tâches dans le cadre de l’enseignement du français aux fonctionnaires fédéraux.
Après sa retraite, elle a décidé de mettre à exécution une ambition qu’elle nourrissait depuis l’enfance, celle d’écrire. Sa participation à un atelier littéraire animé par Gabrielle Poulin l’a amenée à concrétiser ce qui jusqu’ici n’avait été que vague aspiration ou chapelet de petits projets sans lien ni suite. Ses premières publications ont été deux nouvelles dans le recueil «Rendez-vous, place de l’Horloge» qui rassemblait les écrits des membres de l’Atelier de création littéraire de l’Outaouais. Par la suite elle a publié trois romans qui ont été favorablement accueillis. «Les enfants de l’été» (2004) a remporté le Prix Émille-Olivier. «Un souffle venu de loin» est son quatrième roman. Elle est l’auteure des romans « les Mémoires de Christine Marshall » (1995) et « la Vie empruntée» (1998) et écrit à l’occasion des nouvelles dans la revue « Virages ».
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.
