Douzième juré (Le)
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En janvier 2018, Pierre Béland tombe sur un reportage à la télévision qui relate le combat de Daniel Jolivet. L’homme, incarcéré depuis plus de 30 ans pour un quadruple meurtre, a toujours clamé son innocence. De nombreux faits le démontrent. L’histoire frappe Pierre au point où il contacte immédiatement l’avocate du détenu. La semaine suivante, les voilà réunis au téléphone lorsqu’il lance : « Daniel, écrivons ton histoire pour ameuter le public et les autorités afin que tu sois libéré. » Deux hommes aux antipodes – un criminel et un scientifique reconnu – unis par une quête : que justice soit rendue. Il n’y avait que onze jurés au procès de Daniel Jolivet, au lieu des douze règlementaires, et leur verdict unanime a avalisé l’une des pires erreurs judiciaires de l’histoire du pays.
Daniel Jolivet a été arrêté en novembre 1992 et, depuis, il clame ne pas avoir commis le crime pour lequel il est accusé.
Pierre Béland est un scientifique reconnu.
« La planque d’armes de Leblanc est le logement de Richard Côté, au 7797A, rue d’Iberville, un demi-sous-sol près de la rue Villeray, quartier populaire de l’est de la métropole. Une résidence tout à fait ordinaire dans une rangée ininterrompue comme il y en a partout à Montréal. Nos deux véhicules se garent l’un derrière l’autre du côté ouest. Pendant que je traverse à pied, Riendeau pisse sur le trottoir à côté de mon camion. Il a encore la même face croche. Est-il en train de planifier ce qu’il va vraiment faire la nuit venue avec l’arme que je vais chercher pour lui ? Voler une cargaison de fruits de mer! A-t-il une planque pour la cargaison? Ou un garage où dissimuler aux regards la van frigorifiée? »
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.
