Intimité nomade (L')
Intimité nomade (L')
Choix de poèmes 1980-2014
Pourbaix, Joël  
Lambert, Vincent (Préface de) 
  • Éditeur : Noroît (Du)
  • Collection : Ovale
  • EAN : 9782897663322
  • Code Dimedia : 000223543
  • Format : Livre numérique PDF
  • Thème(s) : LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI
  • Sujet(s) : Littérature québécoise, Poésie
  • Prix : 13,99 $
  • Paru le 2 novembre 2021
  • Plus d'informations...
EAN: 9782897663322

Aussi disponible en version numérique:

Avec un avant-propos de Vincent Lambert

L
a poésie de Pourbaix montre à quoi peut ressembler une vie de l’esprit qui serait ancrée dans le vide d’une présence, ou de la présence (nous avons tous apparemment la même). Et c’est pourquoi, loin d’ajouter au bruit, ces pensées nous réduisent au silence, parce qu’elles sont les champignons du silence.

Tous les livres de Pourbaix semblent frappés par cet éclair de conscience : le monde est là, et ils n’en sont pas vraiment revenus. Ce n’est pas pour rien si les tout premiers mots sont: « voir sentir », avec un espace entre les deux pour laisser entrer le blanc de la page qui est aussi le vide de l’esprit qui se rend disponible au monde. Il y a peu d’introspection dans cette poésie, la mise en scène de soi est souvent réduite au fait d’être là, dans un monde qui n’en finit plus de faire tourner la roue des paysages et des rencontres. On fait du chemin d’un livre à l’autre. On bondit entre Montréal et les anciennes cités du Mexique, puis dans le pays de la mère, avant de revenir dans l’arrière-pays québécois. À son tour, L’intimité nomade parcourt l’oeuvre de Pourbaix.
 

AUTEUR(S)


Né à Montréal d’un père Belge et d’une mère Luxembourgeoise, Joël Pourbaix publie son oeuvre poétique principalement aux Éditions du Noroît.
AU NOROÎT, il a publié La rivière. Initiations outaouaises (collection Lieu dit, 2019), Quelle mémoire plisse leur visage suivi de Souffles (2017), Le mal du pays est un art oublié (2014, Prix du Gouverneur général et finaliste au prix Alain-Grandbois), Dictature de la solitude (2008), Les morts de l’infini (2005, finaliste au prix Terrasses Saint-Sulpice de la revue Estuaire), Labyrinthe 5 (2003), Disparaître n’est pas tout (2001), Les enfants de Mélusine (1999), On ne naît jamais chez soi (1996), La survie des éblouissements (1994), Voyage d’un ermite et autres révoltes (coédition avec les éditions Ubacs, 1992), Le simple geste d’exister (1989), Sous les débris du réel (1985).
 

Extrait

Ce soir la saveur du bleu se décompose, l’obscurité tombe de très haut et s’élève de très bas. Forêt, marais et champ habités d’une autre musique. Ça tremble, ça gonfle, ça s’aime et se bat. Des chants se répondent, explosent et expirent sans fin.

Je suis pénétré mais par quoi? Dans la nuit il n’y a rien de sûr, et ce rien s’évase, nous enveloppe, il est temps de faire feu.




NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.