Banquet des petites personnes ou La politesse du désespoir (Le)
Banquet des petites personnes ou La politesse du désespoir (Le)
Garneau, Michel  
  • Éditeur : Somme toute
  • Collection : Répliques
  • EAN : 9782897942571
  • Code Dimedia : 000223535
  • Format : Livre numérique EPUB
  • Thème(s) : LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI
  • Sujet(s) : Théâtre - Pièce, Théâtre - Québec
  • Prix : 12,99 $
  • Paru le 9 novembre 2021
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EAN: 9782897942571

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Gisèle ne rit pas. Elle n’arrive même pas à sourire parce qu’elle trouve que nous, « les êtres humains », nous sommes peu humains. Elle est convaincue que rire, c’est d'accepter le monde tel qu’il est. Désespérée, elle va consulter son médecin de famille. Toute l'action se passe dans cette clinique bien particulière où l’on retrouve le docteur Schwitters et son comparse Igor, deux individus peu communs, qui accordent justement une place d’honneur à la plaisanterie. Ils s’acharneront sur Gisèle et tenteront de lui prouver que l’humour est la politesse du désespoir.

AUTEUR(S)

Né à Montréal en 1939, Michel Garneau était poète, dramaturge, musicien, homme de radio et comédien. Autodidacte et touche-à-tout, il a débuté sa carrière en tant qu’annonceur de radio à 15 ans. Il écrivait surtout de la poésie, jusqu’à son emprisonnement pendant la crise d’Octobre en 1970. Monument des lettres québécoises, il est l’auteur d’une soixantaine de livres, incluant une trentaine de recueils de poésie et 27 textes pour la scène. Il a reçu le Prix du Gouverneur général du Canada pour Les petits chevals amoureux (poésie) en 1978 et pour Mademoiselle rouge (théâtre) en 1990. Traduites en anglais, en portugais, en allemand et en espagnol, ses pièces sont produites un peu partout à travers le monde. Reconnu pour ses traductions et adaptations majeures d’œuvres de Shakespeare, de Garcia Lorca et d’autres grands auteurs, il a aussi traduit la poésie de Leonard Cohen et fait entrer le langage populaire québécois par la grande porte du théâtre. Michel Garneau s’est éteint en septembre 2021.
 

Extrait

j’ai voulu réfléchir sur l’humour même
et voici où ça m’a mené
c’est pas toujours drôle
mais être toujours drôle
ça serait me semble ennuyant
comme être toujours mouillé
ou toujours endormi
ou toujours éveillé
pas humain
et même inhumain




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