Images à Mallarmé
Images à Mallarmé
Brault, Jacques  
  • Éditeur : Noroît (Du)
  • Collection : Chemins de traverse
  • EAN : 9782897660604
  • Code Dimedia : 000169947
  • Format : Livre numérique PDF
  • Thème(s) : LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI
  • Sujet(s) : Littérature québécoise, Poésie
  • Prix : 16,99 $
  • Paru le 18 mai 2017
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EAN: 9782897660604

Aussi disponible en version numérique:

Jacques Brault nous offre ici un impromptu, c’est-à-dire un objet longuement méditer et inattendu, qui pénètre l’expérience mallarméenne à un point tel que les mots ne semblent pas tant répondre que faire corps avec l’univers de Mallarmé, s’il en est, car le projet du poète symboliste du 19e siècle reste mystérieux.

Véritable objet précieux que le poète nous donne, soucieux de conserver à la littérature toute la liberté de sens, en ne la jugeant pas, mais en n’empêchant pas non plus quelques rebuffades.

À partir du mot « or » s’articule donc un propos très riche. Jacques Brault donne également quelques repères bibliographiques.
 
Pour pénétrer sans heurt et sans artifice au cœur de la poésie mallarméenne, il vaut mieux suivre le filon de l’or cosmique et « théologique » plutôt que la propension à la paraphrase, véritable veau d’or de la critique adoratrice. Mallarmé, des premiers aux derniers poèmes, a parsemé son parcours de clartés radieuses comme  Des avalanches d’or du vieil azur (Les Fleurs) où l’étrangeté (l’aurore est un lac de vin d’or – Aumône) le dispute à l’audace (L’or de la trompette d’Été  – Prose). Les proses réflexives ne suffisent pas, malgré leur densité, à  rendre compte de la complexité inhérente à ce curieux thème de l’or. Dans ses poèmes en vers ou en prose, Mallarmé ne l’aborde pas de front ; la discrétion ironique du traitement explique peut-être que les lecteurs attachent peu d’importance à la valeur proprement poétique de cet or crépusculaire qui brille et s’éteint aussitôt comme le sens éprouvé du poème.
 

AUTEUR(S)

Jacques Brault, né à Montréal en 1933, est poète, romancier et essayiste. Traduite en plusieurs langues, son œuvre a reçu de nombreuses distinctions dont le prix Alain-Grandbois, le prix Athanase-David et le Prix du Gouverneur général du Canada, ainsi que les prix Duvernay (1978) et Gilles-Corbeil (1996) pour l’ensemble de son œuvre.
AU NOROÎT, il a publié Dans la nuit du poème (coll. « Chemins de traverse », 2011), L’Artisan (2006, Prix des Écrivains francophones d’Amérique), Transfiguration (avec E.D. Blodgett, coll. « Résonance », 1998, Prix du Gouverneur général, catégorie traduction), Au bras des ombres (coll. «Résonance», 1997), Au fond du jardin (coll. «Chemins de traverse», 1996), Il n’y a plus de chemin (1990, prix Alain-Grandbois), Moments fragiles (coll. «Résonance», [1984] 2000), Ductus (1984), Trois fois passera, précédé de Jour et nuit (1981), Vingt-quatre murmures en novembre (1980) et Poèmes des quatre côtés (1975).
Trois choix de ses poèmes sont également parus : Poèmes, dans un choix et une présentation de Louise Dupré (coll. «Ovale», 2000) ; Poèmes choisis (1965-1990), dans un choix et une présentation d’Yvon Rivard, accompagnés d’une préface d’Hélène Dorion (coll. «Ovale», 1996) ;  Poèmes I : Mémoire – La poésie ce matin – L’en dessous l’admirable (1986).




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