Ile Perrot (L'), 1765-1860
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Première seigneurie concédée à l’ouest de l’île de Montréal, l’île Perrot n’a que 30 ans de moins que Ville-Marie. Les premiers habitants qui s’y installent pour de bon après la Grande Paix de Montréal, attirés par le moulin à vent que l’on y trouve encore de nos jours. L’île prend véritablement son essor sous la gouverne de la seigneuresse Françoise Cuillerier, une femme dynamique qui s’investit dans son développement.
Jean-Baptiste Leduc, son successeur, voit ses démarches freinées par la guerre de Sept Ans. C’est Thomas Dennis qui remet la seigneurie en ordre, repris brièvement par son fils. S’ensuit une longue et pénible querelle de succession qui divise la seigneurie de l’île Perrot en 1817.
Mais le régime seigneurial s’effritait déjà dans la colonie anglaise depuis l’adoption de l’Acte constitutionnel de 1791 qui amena une révision des lois régissant l’entretien des chemins, des ponts et des fossés. Ce qui fera d’ailleurs l’objet des premiers règlements adoptés par la municipalité de la paroisse. Plus de mille familles auront vécu ou possédé des terres dans l’île. Lise Chartier est partie à la rencontre de ces gens qui ont défriché, vendu, échangé, légué ou délaissé l’un des 143 lots que comptait la seigneurie en 1817.
Engagée depuis une dizaine d’années dans la promotion du patrimoine de l’île Perrot, Lise Chartier a fondé la Société d’histoire et de généalogie de l’île Perrot. Ses contributions au sein de plusieurs organismes patrimoniaux dont la Fondation Sainte-Jeanne-de-Chantal et le théâtre de la Chapelle enchantée ainsi que la Société de développement du Parc historique de la Pointe-du-Moulin lui ont mérité plusieurs prix. Spécialiste des communications, elle est chercheuse associée au Laboratoire d’analyse de presse Caisse Chartier de l’Université du Québec à Montréal.
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.
