Livre des répulsives (Le) [édition bilingue]
Livre des répulsives (Le) [édition bilingue]
8 poèmes et 5 dessins
Barnes, Djuna  
Dobenesque, Étienne (Traduit par) 
  • Éditeur : Ypsilon
  • Collection : Littérature / Fragile
  • EAN : 9782356540010
  • Code Dimedia : B0015886
  • Format : Broché
  • Thème(s) : LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI, SCIENCES HUMAINES & SOCIALES
  • Sujet(s) : Femmes / Féminisme, Littérature américaine, Poésie
  • Pages : 124
  • Prix : 29,95 $
  • Paru le 15 mai 2008
  • Plus d'informations...
EAN: 9782356540010

En huit poèmes et cinq dessins, Djuna Barnes fait le portrait des «répulsives» du New York des années 1910. Vaguement identifiées (cadavre à la morgue, danseuse de cabaret, prostituée, silhouette aperçue depuis le métro aérien, maîtresse de maison, mère ?), ses figures sont avant tout des corps soumis au confinement général et à la «vie défaite» de l’ordre victorien. Le Livre des répulsives fait le portrait de ces corps dans l’espace qu’ils s’approprient et qu’ils projettent, par l’exercice assumé de leurs désirs et le contournement des stigmates du féminin.

C’est le premier livre de Djuna Barnes. Il est traduit ici pour la première fois en français.

AUTEUR(S)

Célèbre pour son roman Nightwood (Le Bois de la nuit), Djuna Barnes a écrit également des pièces de théâtre, des nouvelles et des poèmes, qui constituent la part la plus secrète de son œuvre. D’abord journaliste et illustratrice, elle rend compte de la vie littéraire et artistique à New York, puis à partir des années 1920 à Paris, alors capitale du modernisme, où elle se mêle à la communauté des expatriés américains, fréquente les salons de Gertrude Stein et Natalie Barney, fait la rencontre déterminante de Joyce, publie le recueil de nouvelles, de poèmes, de dessins et de pièces de théâtre A Book (Un livre), le roman Ryder et Ladies Almanack (L’Almanach des dames), chronique satirique de la vie des cercles lesbiens de la capitale. Après Nightwood, paru en 1936 et préfacé par T. S. Eliot, elle cesse pratiquement de publier, à l’exception de la pièce en vers The Antiphon (Antiphon) en 1958, de quelques poèmes et de rééditions remaniées d’œuvres antérieures. Elle passe les quarante dernières années de sa vie enfermée dans son petit appartement de Greenwich Village à New York à reprendre et commenter durement ses anciens textes et à travailler sur des notes et de nombreux poèmes inédits qui ne seront découverts qu’à sa mort.




NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.