Progrès sans le peuple (Le)
Progrès sans le peuple (Le)
Noble, David  
Izoard, Celia (Traduit par) 
  • Éditeur : Rue Dorion (De la)
  • Collection : Hors-collection
  • EAN : 9782981352774
  • Code Dimedia : B0013305
  • Format : Broché
  • Thème(s) : SCIENCES & TECHNIQUES, SCIENCES HUMAINES & SOCIALES
  • Sujet(s) : Histoire & sociologie, Histoire générale, Sciences & techn. - Divers, Technologie, Travail / Syndicalisme
  • Pages : 192
  • Prix : 25,00 $
  • Paru le 3 octobre 2016
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EAN: 9782981352774

Traduit de l’anglais par Célia Izoard
 
Une « analyse de classe des technologies » reliant la première révolution industrielle et la première vague d'informatisation.
Y a-t-il quelque chose de commun entre l’âge de l'automatisation dans lequel nous sommes pris et la première révolution industrielle d’antan (1790-1840) ? Oui : elles ont toutes deux été propulsées par des progrès techniques et la production, elles ont éliminé des emplois sans en créer. On a chaque fois prétendu que le progrès technologique était inévitable et arrangerait automatiquement les choses. De ce point de vue, l'époque où ont été créées les usines et l’époque où elles sont automatisées se ressemblent.
On sait que les destructions d'emplois de la fin du XVIIIe et du début du XIXe siècles ont touché aussi bien les travailleurs, leurs communautés et tout un système de production. On sait qu’il a fallu une génération entière pour que la nouvelle industrie mécanisée crée des emplois. On sait que des ouvriers se sont défendus en attaquant directement les nouvelles tisseuses et autres machines conçues pour l'usine.
« David Noble analyse les effets de l'automatisation sous ses formes mécaniques et informatiques, et montre qu’on a déformé l'histoire au point que le terme 'luddite' serve à discréditer tous ceux qui tentent de sauver leurs emplois ou d’avoir une prise sur leur environnement professionnel immédiat, dans l'industrie, les bureaux, le commerce ou les services. » (Eric Hobsbawm) Rassemblant des conférences tenues par David Noble sur les conséquences sociales des technologies, en particulier sur la façon dont elles ont servi au patronat pour saper le savoir-faire technique et la capacité d'action des travailleurs, ce livre mène ce que l'auteur appelle une « analyse de classe des technologies » en reliant la première révolution industrielle et la première vague d'informatisation.

AUTEUR(S)

Historien des sciences et des technologies, David F. Noble (1945- 2010) est biochimiste, puis enseignant à l'université. En 1998, il reçoit le prix Joe A. Callaway pour le courage civique, hommage à la lutte qu'il a menée pendant des décennies pour l’indépendance intellectuelle et contre la marchandisation de l'éducation.

Table des matières

Sommaire :
Introduction ;
I. Une autre vision du progrès : défense du luddisme ;
II. La question de la machine revisitée ;
III. La technologie aujourd'hui ;
IV. Folie de l'automatisation, ou histoire non-automatique des automatismes ;
V. Audition de David Noble sur la politique industrielle par un sous-comité du Congrès (1983) ;
VI. Un développement technologique sous influence militaire : conséquences sociologiques.




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