Pour avoir aimé la terre
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Panaït Istrati (1884-1935), Pour avoir aimé la terre suivi d’Autobiographie
Fils d’un haïdouk, Panaït Istrati est un écrivain roumain d’expression française, retrouvé dans un parc de Nice où il errait et où il s’était tranché la gorge. Juste avant cette tentative de suicide, il avait écrit une lettre désespérée à Romain Rolland qui lui répond et l’invite à écrire. Commence alors une oeuvre unique, foisonnante, exaltant la vie, la fraternité, la simplicité. Citoyen du monde, homme libre, chantre d’une langue pure et gorgée de sève, Istrati a été le premier à dénoncer les horreurs du stalinisme, à la suite d’un voyage en URSS avec Kazantzakis. Pour avoir aimé la terre – que suit une courte autobiographie – est une ode à la liberté et aux hommes, aux espérances qu’ils portent et qui les portent, et son testament spirituel. Ecrit peu avant sa mort, ce texte lumineux, vibrant est avant tout un acte de résistance d’un homme généreux contre les tyrannies de tout ordre.
Panaït Istrati, né à Brăila le 11 août 1884 et mort à Bucarest le 16 avril 1935, est un écrivain roumain de langue française, surnommé le « Gorki des Balkans ».
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