William
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Le sort semble s'acharner sur le pauvre William, élève d'une petite école de banlieue: il n'a pas fait ses devoirs, sa mère veut lui faire manger du gruau au déjeuner (horreur !), le surveillant surprend son arrivée tardive à l'école... Mais attention! William est un petit ratoureux. Son effronterie et son ingéniosité machiavélique le sortiront souvent du pétrin.
Personne ne se remet jamais de la petite école et de son cortège
d'abominations. Tande restitue avec grande justesse cette période de la vie où l'on a l'impression d'avoir mis les pieds dans des sables mouvants dont nous n'arriverons à nous libérer qu'à la retraite, ce qui ne manquera pas de rappeler des souvenirs cauchemardesques à plus d'un.
Leif Tande poursuit dans William son travail de défrichage dans le domaine du comique sadique et conceptuel. Il prouve encore une fois sa grande maîtrise de la BD grâce à un sens du rythme implacable.
Leif Tande est originaire de Québec. Il commence à dessiner pour le journal de son cégep, puis pour le journal Impact Campus de l'Université Laval, pour ensuite réaliser des caricatures pour le journal municipal de la ville de Québec, Le Carrefour. Cofondateur du fanzine Tabasko!, il participe aussi, depuis son début, au collectif Spoutnik. Il a « autopublié » plusieurs bandes dessinées et a exposé ses peintures dans divers bars de la Vieille Capitale.
Son premier album, Villégiature (Zone convective, 2000), a remporté les prix Album de l'année de BDQuébec et le Bédéis causa de l'espoir québécois en 2001. Motus ! (Mécanique générale, 2002), son livre suivant, a reçu le prix Bédélys Québec 2003.
Leif Tande publie son premier album à l’étranger avec le tonique Palet dégueulasse, adaptation d'un roman de Michel Dolbec, dans la série « Le poulpe » (Six pieds sous terre, 2004). Avec son dernier titre paru, Morlac, (La Pastèque, 2005), il remporte le prix de la Ville de Québec 2006.
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.
