Plaisir du cinéma (Le)
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Analyses et critiques de films.
Cet essai vise à décliner et illustrer, par l'exemple, diverses manières dont peut s'analyser et s’écrire le cinéma. Variant les modes d’approche des oeuvres (par le plan, par la séquence, par le film, par l’auteur...), alternant les standards et rythmes d’écriture (formes courtes/formes longues), modulant regard analytique et regard critique, couvrant un éventail très large de cinéastes et de films (du cinéma muet au cinéma le plus contemporain), il propose, plus qu’une méthode illustrée de l’analyse filmique, une poétique des films, une réflexion en acte sur l’art du film. Un art qui s’éprouve au contact des oeuvres, au plus près de ce qui se joue au coeur des images en mouvement, dans le passage d’un plan à l’autre, dans la façon de raconter et de mettre en scène une histoire, dans ce rapport tendu et souvent mystérieux entre les partis pris du cinéaste et la sensibilité et l’intelligence du spectateur.
Le mouvement d’ensemble adopté est celui d’un lent travelling arrière qui conduit de l’analyse détaillée d’un plan unique au portrait de l’oeuvre d’un cinéaste, d’une micro-lecture à une macro-lecture, d’un regard rapproché à un regard distant, d’un plan de détail à un plan général, comme s’il s’agissait de chercher, par ce recul progressif, la bonne distance entre le film et l’analyste, le critique ou le simple spectateur.
José Moure enseigne l'esthétique du cinéma à l’université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il a notamment publié : Vers une esthétique du vide au cinéma(L’Harmattan, 1997), Michelangelo Antonioni, cinéaste de l’évidement (L’Harmattan, 2001), (avec Daniel Banda) Le Cinéma, naissance d’un art (1895-1920)(Flammarion, coll. Champs Arts, 2008) et Le Cinéma : l’art d’une civilisation (1920-1960) (Flammarion, coll. Champs Arts, 2011).
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.
