Chroniques de la guerre d'Espagne
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Ces Chroniques de la Guerre d’Espagne montrent une facette méconnue d’un des plus grands poètes espagnols du XXe siècle : son activité de correspondant de guerre sur différents fronts du pays au sein de l’armée républicaine espagnole. Ses articles témoignent de la ferveur du combattant et de l’engagement sans faille du poète dans la cause qu’il défend. Arme de combat, son écriture est d’agitation et de propagande. La puissance de son espoir, son amour immense de la vie, de la terre et des hommes traversent ces chroniques.
Miguel Hernández est ici un poète combattant qui défend jusqu’au bout le rêve d’une société meilleure. Né en octobre 1910, berger devenu poète, il s’inscrit dans le mouvement intellectuel et artistique que l’Espagne connaît dans les années 1930, aux côtés de personnalités comme Federico García Lorca, Luis Buñuel, Salvador Dalí, Pablo Neruda ou Rafael Alberti. Après avoir participé activement à la défense de la République, il est arrêté et condamné à mort en 1939. Sa condamnation sera finalement commuée en une peine de trente ans de réclusion. En mars 1942, refusant de renier ses idéaux républicains en échange des soins qui auraient pu le sauver, Miguel Hernández meurt en prison – ou de « franquisme » comme disait récemment Marcos Ana.
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