Eaux-fortes de Buenos Aires [ancienne édition]
Eaux-fortes de Buenos Aires [ancienne édition]
Arlt, Roberto  
García Castro, Antonia (Traduit par) 
  • Éditeur : Asphalte
  • Collection : Fictions
  • EAN : 9782918767060
  • Code Dimedia : 09200006
  • Format : Broché
  • Thème(s) : LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI, SCIENCES HUMAINES & SOCIALES
  • Sujet(s) : Amérique latine, Littérature - Divers, Littérature étrangère, Littérature latino-américaine
  • Pages : 272
  • Prix : 31,95 $
  • Paru le 12 octobre 2010
  • Plus d'informations...
EAN: 9782918767060

Écrites entre 1928 et 1933 et parues au jour le jour dans le journal El Mundo, les Eaux-fortes de Buenos Aires sont autant d’instantanés, de tableaux courts de la capitale argentine, de ses habitants, de ses coutumes et de son rythme. Car il y a bien une faune et une flore particulières à l’endroit : ses jeunes oisifs plantés devant leur maison, ses chantiers de construction pillés de leurs briques, ses maisons de tôle ondulée aux couleurs passées... Chaque curiosité typique de Buenos Aires fait l’objet d’une eau-forte, petit bijou littéraire savamment rythmé par un auteur qui n’a peur ni des écarts de langage ni des mélanges peu orthodoxes : s’y côtoient langue des faubourgs et argot des bas quartiers. Il en ressort un tableau mouvant de la ville, au charme suranné trempé dans l’acide, une oeuvre urbaine et décalée.

AUTEUR(S)

Roberto Arlt (1900-1942) est une grande figure de la littérature argentine, dont l’oeuvre est partiellement traduite en français. Il est connu notamment pour son roman Le Jouet enragé (1926) qui marque la naissance de la littérature urbaine argentine comme un genre à part entière. Ecrivain de la ville mais aussi des marginaux, des délaissés (Les Sept Fous, Les Lance-flammes), Arlt manie à merveille une langue hybride, faite d’espagnol traditionnel et d’argot de Buenos Aires.

 

Au sortir d’une longue maladie, un écrivain est invité à un congrès de biographes à Jérusalem, métaphore d’une ville assiégée par la guerre et sur le point de succomber.

Comme dans un moderne Decameron, les vies extraordinaires des participants laissent perplexe le héros de ce tour de force littéraire et stylistique. Parmi les participants de ce congrès, on croise le libraire bibliophile Edgar Miret Supervielle, l’actrice italienne de cinéma porno Sabina Vedovelli, l’entrepreneur colombien Moises Kaplan et surtout José Maturana, ex-pasteur évangélique, ex-forçat, ex-drogué, qui dans la langue puissante des rues les plus sordides raconte l’itinéraire de son sauveur, le charismatique Messie latino de Miami.

Mais quelque temps après sa communication, José Maturana est retrouvé mort dans sa chambre. Tout semble indiquer un suicide, mais des doutes surgissent : qui était-il vraiment ?

Ce roman débordant d’énergie explore les différentes versions d’une même histoire, qui varie sans cesse et nous incite à écouter, souvent avec stupéfaction, les récits surprenants des autres protagonistes de cette histoire qui veulent témoigner avant la fin du monde.

 

Santiago Gamboa est né à Bogotá en 1965. Journaliste et grand voyageur, il a vécu à Madrid, Paris, Rome et New Delhi. Il est actuellement installé à Rome. Il est l’auteur de Perdre est une question de méthode, Les Captifs du Lys blanc, Le Syndrome d'Ulysse et Esteban le héros, publiés aux Editions Métailié.

 




NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.