
Sujet du féminisme est-il blanc ? (Le), t. 02
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Dix ans après la parution du premier tome, Naïma Hamrouni et Chantal
Maillé récidivent en réunissant cette fois les voix de près de 25
autrices Autochtones, Noires, racisées et leurs alliées qui, depuis la
rue jusqu’à l’université, renouvellent les luttes et imaginent d’autres
futurs.
Elles y analysent les violences coloniales
persistantes et l’extractivisme, l’islamophobie masquée en neutralité,
le mythe de la sororité universelle, le complexe de la sauveuse blanche,
les injustices épistémiques et l’oubli persistant des luttes des femmes
minorisées dans l’histoire du féminisme québécois, tout en proposant des
pratiques ancrées, radicalement solidaires. Face aux fascismes qui
gagnent du terrain et aux murs qui se dressent, ces textes appellent à
bâtir des coalitions, à réapprendre la rencontre, à oser des alliances
réelles dans un monde qui se fracture. Un livre nécessaire, qui donne le
souffle et le courage de continuer à marcher ensemble vers un féminisme
pluriel, décentré et vivant. Parce qu’il est urgent de faire tomber les
murs, même ceux que l’on ne voit plus.
Avec des textes
d’Alia Al-Saji, Rosemarie Bakinde, Suzy Basile, Leila Benhadjoudja,
Agnès Berthelot-Raffard, Danielle Coenga-Oliveira, Samia Dumais, Naïma
Hamrouni, Anne Iavarone-Turcotte, Magalie Lefebvre Jean, Marlihan Lopez,
Laurie Paquin, Jennifer Petiquay, Chantal Maillé, Karine Millaire,
Alexandra Pierre, Julie Quỳnh Nhi Trần, Karine Rosso, Savannah
Roy-Hamel, Maïka Sondarjee, Kharoll-Ann Souffrant, Saaz Taher, Diahara
Traoré et Cyndy Wylde.

Naïma Hamrouni est professeure agrégée et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en éthique féministe sur la vulnérabilité et les injustices structurelles à l’Université du Québec à Trois-Rivières. Chantal Maillé est professeure titulaire à l’Institut Simone de Beauvoir de l’Université Concordia et codirectrice du Réseau québécois en études féministes (RéQEF).
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.

