Claudio, regarde
Claudio, regarde
Cervera, Alfons  
Tyras, Georges (Traduit par) 
  • Éditeur : Contre allée (La)
  • Collection : Sentinelle (La)
  • EAN : 9782376651444
  • Code Dimedia : 000242915
  • Format : Broché
  • Thème(s) : LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI
  • Sujet(s) : Littérature étrangère
  • Pages : 175
  • Prix : 39,95 $
  • Paru le 6 mai 2024
  • Plus d'informations...
EAN: 9782376651444

Dans un sens, se souvenir signifie se réveiller. Et dans ce roman l’évocation du souvenir est d’une importance cruciale. Le texte commence avec Claudio endormi, sous anesthésie générale, alors qu’il va se faire opérer de la cataracte. Cette opération lui offrira-t-elle l’opportunité, à son réveil, d’un autre regard sur l’histoire?

Claudio, regarde est le livre le plus récent d'Alfons Cervera. Le Claudio du titre est son frère. Ils vivent ensemble. Ils sont très différents, mais ils partagent un passé commun (famille, enfance, amitiés, vie). Avec Claudio, regarde, Alfons Cervera vient pour ainsi dire clôturer le cycle des « voix fugitives », une littérature de l’oubli qui se déploie ici sur le versant de l’histoire familiale, une mémoire plus intime.

Avec Claudio, regarde on assiste à un sauvetage de l'oubli qui ne se limite pas exclusivement à l'imaginaire de la famille Cervera, mais s'étend à une forme d’universalité, jusqu'à nos quotidiens mouvementés, nous avertissant qu'il y a des « portes » qui se sont fermées à tort.

​D'une manière ou d'une autre, Alfons Cervera s'oblige, ainsi que le lecteur/la lectrice, à contempler les paysages du passé. Pas en vain, comme il le dit : « le passé n'existe que lorsque nous nous en souvenons », il s’agit de récupérer la mémoire collective de l'histoire récente, activement, et ici, en l'occurrence, celle des Républicains, des vaincus, à travers la littérature.

AUTEUR(S)

L’AUTEUR :
Alfons Cervera est journalistes et poète. La critique espagnole considère son cycle romanesque autour de la guerre civile comme l’un des plus achevés du paysage littéraire consacré à la mémoire des vaincus. Dans ce cycle, intitulé « Les voix fugitives », il entreprend la tâche littéraire, mais aussi éthique, de récupérer la mémoire républicaine. Les traductions de ces textes, que l'on associe au versant de la mémoire collective, MaquisLa Couleur du crépuscule et La Nuit immobile, sont disponibles aux éditions La fosse aux ours.

La trilogie familiale d’Alfons Cervera, composée de Ces vies-là, Un autre monde et Claudio, regarde (auxquels on pourrait ajouter Tant de larmes ont coulé et Les Chemins de retours), constitue un tournant vers une mémoire plus autobiographique et intime. Toute cette veine est disponible au sein du catalogue de La Contre allée, traduite par Georges Tyras.

– Alfons Cervera n’usurpe pas la voix des bannis; il porte leurs paroles, leurs douleurs, leur engagement (…) la mémoire est rendue au peuple des sans-nom. 
– Jean Ortiz – l’Humanité

LE TRADUCTEUR :
Professeur émérite de langue et littérature espagnoles contemporaines de l’Université Grenoble Alpes, membre fondateur de l’Association d’Études Manuel Vázquez Montalbán, collaborateur du CETL (Centre européen de traduction littéraire de Bruxelles), et ancien membre de la Commission de littérature étrangère du CNL (2018-2021), Georges Tyras s’adonne à présent à une passion qu’il a longtemps cultivée en parallèle de son activité d’enseignant-chercheur : la traduction.

Traducteur de Manuel Vázquez Montalbán, il a également traduit des textes de Roberto Arlt, Ramón Gómez de la Serna, Francisco González Ledesma, Juan Madrid, Andreu Martín, Suso de Toro, Carlos Zanón...

​Spécialiste et traducteur d’Alfons Cervera, il est l’auteur de Memoria y resistencia, el maquis literario de Alfons Cervera (éditions Montesinos, 2008).




NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.