Exposer l'exposition [édition bilingue]
Exposer l'exposition [édition bilingue]
Et autres activités de reconstitution en art contemporain Actes de colloque, v. 01
Collectif  
Boucher, Mélanie (Sous la direction de) 
Leblanc, Marie-Hélène (Sous la direction de) 
  • Éditeur : CÉAC
  • Collection : Galerie UQO
  • EAN : 9782981979339
  • Code Dimedia : 000242078
  • Format : Broché
  • Thème(s) : BEAUX-ARTS
  • Sujet(s) : Arts, Arts - Québec / Canada
  • Pages : 216
  • Prix : 18,00 $
  • Paru le 18 mars 2024
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EAN: 9782981979339

La reconstitution n'est pas nouvelle, elle est un aspect central de la culture populaire et de l'art. Toutefois, la reconstitution, surtout dans l'art contemporain, peut offrir une perspective critique et réflexive, visant plus à comprendre qu'à reproduire fidèlement. L’ouvrage présente diverses approches de reconstitution, avec des variations sur le thème, reflétant l'absence de consensus sur le terme à utiliser pour désigner ce phénomène – remake, reconstitution, réactivation. Les différentes sections du livre explorent la reconstitution d’abord à titre de stratégie réflexive, puis comme réponse performative, pour terminer sur le cas spécifique de la reconstitution proposée par la Galerie UQO en 2019 de l’exposition Jana Sterbak: States of Being/Corps à corps présentée en 1991 au Musée des beaux-arts du Canada.

À propos de la Galerie UQO
La Galerie UQO est une galerie universitaire engagée dans le développement et la mise en valeur des pratiques artistiques et muséales contemporaines québécoises, canadiennes et internationales par la recherche, la création, l’éducation et la diffusion. Elle offre un espace de recherche et d’expérimentations où convergent théorie, critique et engagement social par l’innovation artistique et commissariale.

AUTEUR(S)

Sophie Bélair Clément est artiste, autrice, docteure en littérature et en histoire et critique des arts (Université de Montréal / Université Rennes 2) et professeure à l’École multidisciplinaire de l’image de Université du Québec en Outaouais. Avec Marie Claire Forté, elle co-organise l’exposition « I’d rather something ambiguous. Mais précis à la fois » et codirige la publication éponyme (Galerie Leonard & Bina Ellen, 2017). Elle est l’autrice de Tandis que la fleur d’une hydrangée posée sur le sous-main en cuir résiste à la décoloration (Le Quartanier, 2020).
 
Mélanie Boucher est professeure en muséologie et en histoire de l’art à l’Université du Québec en Outaouais. Cofondatrice du groupe de recherche CIÉCO (crsh 2014-2018), elle assume actuellement la responsabilité du troisième axe de recherche du Partenariat de CIÉCO « Des nouveaux usages des collections dans les musées d’art » (crsh 2021-2028), qui porte sur l’élargissement des pratiques de muséalisation impulsé par l’art contemporain. Mélanie Boucher est également chercheuse principale du groupe « Origine et actualité du devenir objet du sujet : se recréer au musée, dans les expositions » (crsh 2018-2022). Ses recherches actuelles portent plus spécifiquement sur les pratiques performatives en musées, sur l’identification à l’œuvre exposée, de même que sur les modalités de l’exposition d’art. En tant que commissaire, elle a notamment réalisé Intrus/Intruders (2008-2009), le premier projet canadien d’envergure de réactualisation des collections par l’art contemporain, au Musée national des beaux-arts du Québec, et contribué à la création de la triennale Orange : l’événement d’art actuel de Saint-Hyacinthe, dont elle a co-commissarié l’exposition et dirigé la publication de la première édition. En 2014, Mélanie Boucher publie le livre La nourriture en art performatif. Son usage, de la première moitié du 20e siècle à aujourd’hui, aux Éditions d’art Le Sabord.

Vincent Bonin vit et travaille à Montréal. Avec la commissaire Catherine J. Morris, il organise une exposition sur la critique américaine Lucy R. Lippard intitulée « Materializing ‘Six Years’ : Lucy R. Lippard and the Emergence of Conceptual Art », présentée au Elizabeth Sackler Center for Feminist Art du Brooklyn Museum en 2012-2013, dont le catalogue a été publié par mit Press. En 2013-2014, il conçoit l’exposition en deux volets « D’un discours qui ne serait pas du semblant/Actors, Networks, Theories », à la galerie Leonard et Bina Ellen, ainsi qu’au centre d’artistes Dazibao, à Montréal, consacrée à la réception de la French Theory dans les milieux de l’art anglophones. La publication afférente à cette exposition a été lancée en 2018. En 2015, il organise « Passages vers l’abstraction : Geneviève Cadieux » au Musée d’art de Joliette. En 2016, il conçoit une exposition gravitant autour de l’œuvre de la philosophe française Catherine Malabou intitulée « Réponse », et présentée au Musée d’art contemporain des Laurentides, à Saint-Jérôme. Ses essais ont été publiés, entre autres, par la galerie 1700 La Poste (Montréal), la Academy of Fine Arts Vienna, le Agnes Etherington Art Centre (Kingston), Canadian Art (Toronto), Fillip (Vancouver), le Centre André Chastel (Paris), le Musée d’art contemporain de Montréal et la Vancouver Art Gallery.

Commissaire d’expositions, Mathieu Copeland – né en 1977 et vivant à Londres – cultive une pratique curatoriale cherchant à subvertir le rôle traditionnel des expositions et à en renouveler nos perceptions.
Il a co-organisé, notamment « Vides. Une rétrospective » au Centre Pompidou de Paris et à la Kunsthalle de Berne (2009) et co-édité l’anthologie vides. Pour nommer quelques expositions parmi les nombreuses dont il a été commissaire, citons : « Soundtrack for an Exhibition » (2006), « Alan Vega. Infinite Mercy » (2009) et « Gustav Metzger » (2013) au Musée d’art contemporain de Lyon; « Mandala Mental » au Museo Universitario Arte Contemporáneo de Mexico (2013); ou encore « Une exposition chorégraphiée » à la Kunsthalle de Saint-Gall et à La Ferme du Buisson, de Noisiel (2007-2008). Il est à l’origine des séries « Reprises », « Expositions parlées » et « Expositions à être lues » présentées au Museum of Modern Art de New York (2013). Parmi ses plus récentes expositions, on compte « Une rétrospective d’expositions fermées » à la Kunsthalle de Fribourg (2016), « L’exposition d’un rêve » à la Fondation Calouste Gulbenkian, de Paris (2017), « Exhibition Cuttings » à la fondation Hermès de Tokyo (2021) et « Une exposition mise en scène » à la Ferme du Buisson (2021). Commissaire invité pour la 9e Biennale d’art contemporain de Lyon (2007-2008), au musée du Jeu de Paume, à Paris (2013-2014), et, avec Philippe Decrauzat, au Plateau – Frac Île-de-France Paris (2014-2015), il a publié l’anthologie- manifeste Chorégraphier l’exposition (Les presses du réel, 2013) et réalisé L’exposition d’un film, une exposition comme long-métrage, en 2015. En 2017, il coédite l’anthologie radicale The Anti-Museum (Koenig Books) et, en 2019, l’anthologie des écrits de Gustav Metzger (jrp|Editions).
 
Professeure en histoire de l’art et muséologie à l’Université du Québec à Montréal, Marie Fraser est titulaire de la Chaire de recherche uqam en études et pratiques curatoriales. Membre du centre de recherche Figura et cofondatrice du groupe de recherche et de réflexion CIÉCO, elle est impliquée dans plusieurs projets de recherche subventionnés par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (crsh) sur l’histoire, la théorie et la pratique des expositions ainsi que sur les collections : « Archiver le présent : imaginaire de l’exhaustivité dans les productions culturelles contemporaines », « La muséologie d’enquête : repenser l’histoire des expositions à travers la trajectoire des oeuvres d’art » et « Des nouveaux usages des collections dans les musées d’art ». Elle a publié récemment des articles dans Culture & Musées, Intermédialités, Muséologies, Plastik et Stedelijk Journals, et dirigé, avec Mélanie Boucher et Johanne Lamoureux, Réinventer la collection : l’art et le musée au temps de l’évènementiel, publié aux puq. En tant que commissaire, elle a créé près d’une trentaine d’expositions au Canada ainsi qu’en Europe, elle a été conservatrice en chef au Musée d’art contemporain de Montréal, de 2010 à 2013, ainsi que commissaire du pavillon du Canada à la 56e Biennale de Venise, en 2015.
 
Reesa Greenberg est une historienne de l’art établie à Ottawa, au Canada, surtout connue pour ses recherches sur l’histoire des expositions. L’ouvrage Thinking About Exhibitions (coédité avec Bruce Ferguson et Sandy Nairne) est un classique dans le domaine. Les écrits de Greenberg mettent l’accent sur les politiques identitaires, les nouveaux genres d’exposition, les initiatives numériques et le traumatisme collectif dépeint dans les musées d’art et ethnographiques. Elle a publié de nombreux ouvrages en anglais, en français, en allemand, en néerlandais, en hongrois et en russe et a été consultante pour des musées au Canada, aux États-Unis et en Hollande. Ses postes d’enseignante comprennent ceux de professeure agrégée à l’Université Concordia, de professeure auxiliaire à l’Université York et à l’Université Carleton, de professeure invitée au California College of the Arts et de la Moscow State University for the Humanities.
 
Marie J. Jean est directrice générale et artistique de vox, centre de l’image contemporaine en plus d’enseigner l’histoire de l’art et de la muséologie à l’uqam. Elle se consacre à la recherche portant sur la théorie et les pratiques de l’art actuel et de l’exposition. Elle a réalisé un doctorat à l’Université McGill portant sur l’exposition comme pratique réflexive : une histoire alternative des expositions d’artistes. Depuis le milieu des années 1990, elle a organisé plus d’une centaine d’expositions, lesquelles lui ont valu en 2013 le Prix de la Fondation Hnatyshyn. Toutes ces réalisations l’ont amenée à collaborer avec de nombreux·ses artistes et institutions du Canada et de l’étranger. Premières expositions individuelles à Montréal de Yael Bartana, James Benning, Maria Eichhorn, Omer Fast, David Maljković, Ján Mančuška, N.E. Thing Co. et Valie Export ; présentation des oeuvres phares de John Baldessari, de Samuel Beckett, de Marcel Duchamp et de Jan Švankmajer ; travail de valorisation d’artistes québécois établis tels Raymond Gervais, Angela Grauerholz, Serge Tousignant, Irene F. Whittome. Elle a aussi conçu des expositions pour le Musée national des beaux-arts du Québec, le Casino Luxembourg – Forum d’art contemporain, le Neuer Berliner Kunstverein en Allemagne ainsi que pour la Villa Arson, Centre national d’art contemporain de Nice.
 
Safa Jomaa est architecte de formation, titulaire d’une maîtrise professionnelle en architecture de l’École nationale d’architecture et d’urbanisme de Tunis et d’une maîtrise en muséologie et pratiques des arts de l’Université du Québec en Outaouais (uqo). Son travail de recherche aborde les préoccupations des professionnel·les du musée, notamment les concepteurs et les conceptrices d’exposition, visant à réussir la délicate tâche de concilier espace et objet exposé. Dans le cadre d’un stage professionnel qui a débuté en 2011 à l’Institut national du patrimoine en Tunisie, elle participe à plusieurs projets de restauration, de réhabilitation, de sauvegarde et de mise en valeur de musées et de sites archéologiques tunisiens. Son travail dans le milieu académique comme assistante de recherche (de 2014 à 2018) dans le cadre du groupe de recherche et réflexion CIÉCO (Collections et impératif évènementiel/ The Convulsive Collections) l’a sensibilisée aux problématiques des stratégies événementielles déployées par les musées d’art.
 
Depuis 2015, Marie-Hélène Leblanc occupe le poste de directrice et commissaire de la Galerie uqo à l’Université du Québec en Outaouais. Au cours de sa pratique commissariale elle a produit plus d’une trentaine de projets présentés dans diverses structures d’expositions au Québec, au Canada et en Europe. Elle a occupé les postes de directrice générale du centre d’artistes Espace Virtuel à Chicoutimi (désormais bang) et de directrice artistique du centre de production DAÏMON à Gatineau. Elle a aussi enseigné les arts visuels aux niveaux collégial et universitaire. Marie-Hélène Leblanc est candidate au Doctorat en Études et pratiques des arts à l'Université du Québec à Montréal. En 2018 elle recevait le Prix Relève de la Société des musées du Québec et en 2013, elle recevait la Bourse Jean-Claude Rochefort pour le commissariat d’art contemporain de la Fondation de l’UQAM.
 
Diana Nemiroff a été conservatrice de l’art contemporain et moderne au Musée des beaux-arts du Canada (1984-2005) et directrice de la Carleton University Art Gallery (2005-2012). Au cours de sa carrière, elle organise plus d’une quarantaine d’expositions d’art canadien et international et publie de nombreux écrits sur l’art contemporain et moderne. Parmi les moments forts de sa carrière, mentionnons l’acquisition d’oeuvres majeures comme celles de Louise Bourgeois, Anish Kapoor, Sol LeWitt et Nancy Spero. Le Canada a pu acquérir, grâce à elle, de nombreuses oeuvres importantes, notamment celles de Betty Goodwin, Jana Sterbak et Jeff Wall. Parmi ses principales expositions, on retient une importante exposition sur l’art autochtone nord-américain contemporain, « Land, Spirit, Power: First Nations at the National Gallery of Canada. / Terre, esprit, pouvoir. Les Premières Nations au Musée des beaux-arts du Canada » (1992) et l’exposition « Traversées » (1998) qui questionne le thème du déplacement dans le travail d’artistes travaillant hors de leur pays d’origine. Professeure adjointe à l’Université d’Ottawa et à l’Université Carleton, Diana Nemiroff est membre de la Société royale du Canada et lauréate du Prix du Gouverneur général en 2012 pour sa contribution exceptionnelle aux arts visuels et médiatiques. Elle est l’autrice de Women at the Helm : How Jean Sutherland Boggs, Hsio-yen Shih and Shirley L. Thomson Changed the National Gallery of Canada (McGill-Queen’s University Press, 2021).
 
Le duo d’artistes berlinois Prinz Gholam est composé de Wolfgang Prinz (Leutkirch, Allemagne, 1969) et de Michel Gholam (Beyrouth, Liban, 1963). Ils ont tous deux étudié à l’Academy of Fine Arts Karlsruhe, en Allemagne, dans les années 1990. Travaillant ensemble depuis 2001, ils ont développé une pratique artistique basée sur des processus performatifs et collaboratifs qui conduisent à des performances en direct, des vidéos et des installations, y compris des objets, des photographies, des dessins et du texte. L’oeuvre tourne souvent autour de l’imagerie iconique de l’histoire de l’art, négociant et révisant cet héritage visuel souvent statique. Ils se concentrent sur l’expression visuelle du caractère, de la situation, de la relation, de l’intimité et de l’émotion.
 
Jessica Ragazzini fut commissaire adjointe de l’exposition « La Robe de chair au Musée national : expositions et reconstitution » présentée à la Galerie uqo en 2019. Doctorante dans le cadre d’une cotutelle entre l’Université du Québec en Outaouais et l’Université Paris Nanterre sous la direction de Mélanie Boucher et de Thierry Dufrêne, elle met à profit son parcours en philosophie dans ses recherches transdisciplinaires portant sur la tension qui réside entre le corps réifié et l’objet subjectivé dans l’art, la photographie et la mode. Depuis 2018, elle est assistante de recherche pour le projet « Origine et actualité du devenir objet du sujet : se recréer au musée, dans les expositions » et assistante de recherche à la Galerie uqo. Jessica Ragazzini est également chargée de cours à l’Université du Québec en Outaouais et autrice de plusieurs articles sur la question de la confusion entre le corps et l’objet en photographie.




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