Garçon désamorcé
Garçon désamorcé
Kunst, Gabriel  
  • Éditeur : Poètes de brousse
  • Collection : Prose
  • EAN : 9782925226550
  • Code Dimedia : 000241062
  • Format : Broché
  • Thème(s) : LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI, SANTÉ & PSYCHOLOGIE
  • Sujet(s) : Autisme, Littérature québécoise
  • Pages : 174
  • Prix : 25,95 $
  • Paru le 18 mars 2024
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EAN: 9782925226550

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Né dans une « famille d’enfants morts », le narrateur de Garçon désamorcé tente de se libérer des tragédies qui parsèment son arbre généalogique. À l’aube de la trentaine, il se fait jouer des tours par sa colonne vertébrale, ses genoux et ses jointures, par sa tête et son estomac, mais il survit, il résiste; face à la mort et ce qu’il croit être son destin, oui, mais aussi face à un monde qui intègre difficilement les personnes autistes comme lui et duquel il voudrait parfois, d’une façon ou d’une autre, se soustraire. En dialogue avec sa grand-mère décédée et Lana, la seule personne qui ait réussi à s’immiscer dans son petit univers, il apprend à apprivoiser le monde qui l’entoure et à ne plus fantasmer sa propre disparition.
 
Plus qu’un livre sur la neurodiversité, Garçon désamorcé est un roman où l’autisme informe le fonctionnement de la prose d’un bout à l’autre, mimant le langage et la pensée autistiques et permettant de donner voix à une expérience du réel décalée. À travers les drames familiaux, la maladie, l’anxiété et différents chamboulements, le narrateur découvre qui il est, hors des diktats sociaux et par-delà l’héritage qui pèse sur lui, et réfute l’idée fausse et malheureusement répandue selon laquelle les personnes autistes sont incapables de tisser des liens avec autrui. En effet, « l’amour a des dialectes plus variés que ce que l’on croit ».

AUTEUR(S)

Gabriel KUNST est poète, traducteur et docteur en études littéraires. Il est l’auteur des recueils Les cœurs de pomme et leur syntaxe et Nos photosyntèses et de l’essai Quand les spectres prennent la parole : échos beckettiens chez Christophe Tarkos.

Extrait

Encore aujourd’hui, je suis incapable de sauter dans l’eau sans me boucher le nez. Le simple fait d’avoir de l’eau dans les narines m’étouffe. Je ne sais pas plonger. Je nage à peine. Si on m’oubliait au milieu d’un lac, même tout petit, je finirais probablement par me noyer. Les lacs et les foules sont identiques.




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