FLQ dans la cinématographie québécoise (Le)
FLQ dans la cinématographie québécoise (Le)
Front de libération du Québec en 250 oeuvres (Le)
Garel, Sylvain  
Fournier, Louis (Préface de) 
Rose, Félix (Postface de) 
  • Éditeur : Somme toute
  • Collection : Nitrate
  • EAN : 9782897944155
  • Code Dimedia : 000233726
  • Format : Broché
  • Thème(s) : BEAUX-ARTS, SCIENCES HUMAINES & SOCIALES
  • Sujet(s) : Cinéma / Roman adapté / Télé, Histoire - Québec / Canada, Politique - Québec / Canada
  • Pages : 606
  • Prix : 54,95 $
  • Paru le 2 octobre 2023
  • Plus d'informations...
EAN: 9782897944155

Aussi disponible en version numérique:

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Le FLQ et le cinéma québécois sont nés en même temps, au début des années 1960, lors de la Révolution tranquille. Plusieurs jeunes cinéastes étaient indépendantistes et séduits, de surcroît, par un projet utopique de révolution. La quasi-totalité des bâtisseurs de notre cinéma national, et presque tous nos grands cinéastes, ont évoqué le FLQ dans leurs films.

Le livre de Sylvain Garel est un ouvrage de référence qui deviendra un incontournable pour les cinéphiles. Divisé en deux parties (un essai historique et un index de films), ce livre nous présente plus de 200 œuvres, fictions ou documentaires, courts ou longs métrages, qui évoquent de près ou de loin le FLQ et son acmé, la crise d’Octobre. Après des milliers d’heures de visionnement, Garel a rédigé des notices fouillées, fruit d’une recherche minutieuse. Son livre est une mine d’or d’informations.

AUTEUR(S)

Historien, professeur et critique français, Sylvain Garel est depuis plus de trente ans un spécialiste de la cinématographie québécoise. Il a enseigné celle-ci pendant deux décennies à l’université Paris-Diderot, a fondé et dirigé dans les années 1990 le Festival du cinéma québécois de Blois et coorganisé l’importante rétrospective « Les cinémas du Canada » au Centre Pompidou. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont Louis Lecoin et le mouvement anarchiste (1982), Les Cinémas du Canada (1992) et La Butte verte (2007).

Extrait

Extrait - Le FLQ dans la cinématographie québécoise

« Le cinéma québécois et l’organisation clandestine sont nés au même moment, c’est-à-dire dans les premières années de la Révolution tranquille. Les fondateurs de cette cinématographie étaient, pour certains (Michel Brault, Fernand Dansereau, Jacques Godbout, Gilles Groulx, Claude Jutra, Arthur Lamothe, Pierre Perrault…), à peine plus vieux que ceux qui commettent les premiers attentats, tandis que les autres (Denys Arcand, Denis Héroux, Jean-Claude Labrecque, Jacques Leduc, Jean Pierre Lefebvre, Jean-Claude Lord…) avaient le même âge. À l’orée des années 1960, la jeunesse du Québec, encore plus qu’ailleurs en Occident, en raison d’une forte démographie, est puissante par son nombre : près de la moitié de la population a alors moins de 20 ans. La « nouvelle vague québécoise » (qui fut aussi, paradoxalement, la première…), appelée par d’autres – et ce n’est pas neutre – le « jeune cinéma canadien », émerge concomitamment avec le FLQ. Branchée sur l’actualité politique, elle en rend compte immédiatement dans des œuvres fondatrices de cette cinématographie : À tout prendre de Claude Jutra (1963), Le chat dans le sac de Gilles Groulx (1964), Jusqu’au cou de Denis Héroux (1965), Le révolutionnaire de Jean Pierre Lefebvre (1965)… »




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