Journal
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Amiens, Jean Colin d'  
Guillier, Vincent (Présenté par) 
  • Éditeur : Héros-limite
  • Collection : Hors-collection
  • EAN : 9782889550630
  • Code Dimedia : 000232371
  • Format : Broché
  • Thème(s) : LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI
  • Sujet(s) : Biographie / Récit biogra.
  • Pages : 352
  • Prix : 37,95 $
  • Paru le 23 mai 2023
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EAN: 9782889550630

Le 27 juin 1959, Jean Colin mourait à Amiens à l’âge de trente-deux ans, victime d’une paralysie générale. Sa maladie, qui devait durer trois ans, l’avait contraint d’abandonner ses pinceaux. Depuis 1947, en marge de sa peinture, Jean Colin notait ses réflexions quotidiennes sur de petits carnets de toile noire qu’il portait toujours sur lui. Ce journal est ainsi devenu le prolongement de son œuvre picturale, le peintre devenant peu à peu écrivain. Jean Colin ne nous serait pas connu sans sa famille et les amis qui l’entourèrent. Joseph Czapski est sans doute celui qui a le plus aidé Jean Colin et continua de le faire connaître après sa disparition.

« Aux qualités d’émotion qui rendent bouleversant ce journal intime d’un homme qui voit venir la mort et espère toujours guérir s’ajoute la solidité d’une œuvre unique, picturale ou littéraire. C’est pourquoi l’itinéraire intérieur de Jean Colin s’inscrit dans une vision du monde qui rappelle un peu celle de Rilke. Où donc le vers de Rilke : "Le beau, le degré du Terrible qu’encore nous supportons" serait-il mieux à sa place qu’ici, dans une vie consacrée à désirer le monde et à le chanter parmi les souffrances de la maladie et la présence de la mort? » (Paul Flamand)

AUTEUR(S)

Né en 1927, Jean Colin d’Amiens est mort à 32 ans, en 1959. Issu d’une famille de médecin, il passe une partie de sa scolarité chez les Jésuites. En 1940, la famille se retrouve sur les chemins de l’exode et se réfugie en Corrèze, à La Mazière, dans une maison appartenant à un ami amiénois, collectionneur de peintures anciennes et contemporaines : Gabriel Descat. Jean Colin commence ses premières esquisses au fusain et au lavis. Il essaye de fréquenter des ateliers collectifs et de s’inscrire à l’école des Beaux-Arts, où il peine à trouver une place qui lui convienne. De fait, il commence à développer sa propre manière de voir et donc de peindre. Il peint ce qu’il voit au quotidien : des bouquets de fleur, des oiseaux morts, les maisons d’Amiens et les forêts de La Mazière. Le métier de peintre pour Jean Colin se fait dans la lenteur, et il refuse de tomber dans l’abstraction. Il se rapproche aussi du mouvement parisien Jeune Peinture (aujourd’hui Jeune Création). Il expose à Londres en Angleterre, puis à Amiens. Mais en 1956 apparaissent les premiers symptômes de la maladie de Charcot qui le paralyse peu à peu. Ses forces baissent rapidement. Il prend position contre la guerre d’Algérie et échange quelques lettres avec François Mauriac, Gabriel Marcel et Julien Green. En 1958, il ne peut plus peindre et se consacre à l’écriture de son journal.




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