Bien faire et se tenir en joie
Bien faire et se tenir en joie
Morceaux choisis (1997-2022)
Crête, Stéphane  
Choinière, Olivier (Avant-propos de) 
Arrabal, Fernando (Postface de) 
  • Éditeur : Somme toute
  • Collection : Hors-collection
  • EAN : 9782897943981
  • Code Dimedia : 000231731
  • Format : Broché
  • Thème(s) : LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI
  • Sujet(s) : Anthologie, Littérature québécoise
  • Pages : 328
  • Prix : 32,95 $
  • Paru le 1 mai 2023
  • Plus d'informations...
EAN: 9782897943981

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La première personne à descendre avec succès les chutes du Niagara dans un baril était une femme de 63 ans. On la rencontre dans ce livre, tout comme on retrouve des textes traitant de la langue de bois, de modification de la conscience, d’éloge de la folie, de terrorisme comique ou de théâtre utopique. Absents de ces pages sont toutefois les fonds de tiroir. Ces « morceaux choisis » témoignent de vingt-cinq ans d’interventions : sur scène, derrière un micro, dans des revues et des hebdomadaires - des textes qui ont été́ criés, parfois mûrement réfléchis, parfois récités nu, parfois même chantés.

AUTEUR(S)

Stéphane Crête est auteur, homme de théâtre et ritualiste. Il est également enseignant, célébrant et DJ. Il lui arrive aussi d’être photographe, conférencier et producteur forestier. On l’a déjà vu en mime, en chanteur de charme et en commissaire-priseur. Accessoirement, on peut le retrouver au petit et au grand écran dans la peau de personnages souvent méchants ou peu malins. Il est fier d’avoir fait partie du collectif théâtral Momentum, d’avoir cocréé le Grand Théâtre émotif du Québec et d’être le vice-rectum de l’Université de Foulosophie. Il se définit comme un artiste transdisciplinaire.

Extrait

« En fait, ce que j’estime être un deuil collectif que nous traversons présentement - deuil de nos projets avortés, de nos aînés isolés, des arts vivants malmenés, de notre liberté confinée, de nos artistes disparus, des innocents massacrés et tant d’autres choses - demanderait qu’on s’y arrête sérieusement. Je ne crois pas qu’on pourra « reprendre du service » sainement, comme artiste, si on le fait sur un lit de deuil mal exprimé. Alors je me donne le droit, pour l’instant, de ne rien faire, de n’avoir goût à rien, de me sentir dépassé par tout ce qui arrive, de bercer mon spleen d’un temps d’avant. Et je garde espoir que de l’autre côté́, il y aura encore de l’Art. »




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