Douze dialogues
Douze dialogues
(1962-1963)
André, Carl  
Frampton, Hollis  
Frampton, Hollis (Photographies de) 
Mavridorakis, Valérie (Traduit et commenté par) 
Tiberghien, Gilles A. (Traduit et commenté par) 
  • Éditeur : Macula
  • Collection : Hors-collection
  • EAN : 9782865891450
  • Code Dimedia : 000230791
  • Format : Broché
  • Thème(s) : BEAUX-ARTS
  • Sujet(s) : Beaux-arts - Divers
  • Pages : 216
  • Prix : 52,95 $
  • Paru le 23 mai 2023
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EAN: 9782865891450

Ces 12 dialogues forment un document essentiel pour comprendre la formation de la pensée esthétique avant-gardiste du début des années 1960 aux États-Unis. Ils sont une passionnante introduction aux idées et aux problématiques de l’art de cette période et à leur contextualisation dans l’histoire de l’art du XXe siècle. Cet ouvrage brosse un portrait unique de deux artistes en devenir dont les intérêts touchent autant à la poésie qu’aux arts visuels.
 
Pendant plus d’une année, Carl Andre et Hollis Frampton vont se retrouver le dimanche soir pour débattre de questions artistiques. Les deux amis ont alors entre 26 et 27 ans. Ils sont quasiment inconnus, mais ont déjà tissé des liens essentiels avec ce qui va devenir le milieu de l’art new-yorkais qui dominera la scène artistique mondiale dans les années 1960. Ils vont aborder quantité de sujets liés aux arts et décident de conserver leurs « dialogues » en les tapant à la machine à écrire. De ces feuillets, dont plusieurs se sont perdus et d’autres existent de façon fragmentaires, Benjamin Buchloh en a retenu 12 avec la complicité des deux artistes qui ont accepté de les voir publiés (en 1980, aux États-Unis; et pour la première fois ici en français).
 
Ce titre s’insère naturellement dans le catalogue des éditions Macula, dans la lignée du formalisme américain et aux côtés des textes de Rosalind Krauss (Passages. Une histoire de la sculpture de Rodin à Smithson; L’Originalité de l’avant-garde et autres mythes modernistes), de Clement Greenberg (Art & Culture) ou de la monographie sur Barnett Newman (Écrits).

AUTEUR(S)

Valérie Mavridorakis est professeure d’histoire de l’art contemporain à Sorbonne université et chercheuse au Centre André Chastel, Paris.
 
Gilles A. Tiberghien, agrégé et docteur en philosophie, travaille à la croisée de l’histoire de l’art et de l’esthétique qu’il enseigne comme Maitre de Conférences à l’université de Paris-1 Panthéon - Sorbonne.


Autobiographies extraites de l’ouvrage :

Carl Andre
1935 : Né à Quincy, Massachusetts
1941-50 : Éduqué dans les écoles publiques de Quincy
1951-53 : Fréquente la Philips Academy à Andover, Massachussets; rencontre Hollis Frampton et Michael Chapman; étudie l’art avec Patrick et Maud Morgan.
1954 : Travaille à l’usine Boston Gear Works, à Quincy; voyage en Angleterre et en France.
1955-56 : Sert dans l’armée américaine en Caroline du Nord.
1957-58 : Renoue avec Michael Chapman; travaille comme assistant éditorial pour un éditeur.
1958-59 : Renoue avec Hollis Frampton; rencontre Frank Stella; pratique la sculpture par découpe dans l’atelier de Frank Stella.1960 Termine les Pyramids. Propose les Element Series; œuvres refusées par les galeries, les collectionneurs et les musées.
1960-64 : Travaille sur les chemins de fer de Pennsylvanie comme serre-frein et chef de train dans le New Jersey; la majeure partie des sculptures sont perdues ou détruites.
1964 : Invité par E. C. Goossen à refaire Pyramid pour une exposition au Hudson River Museum à Yonkers, New York, et au Bennington College, Vermont; première exposition publique.
1965 : Invité par Henry Geldzahler à montrer son travail dans « Shape and Structure » à la galerie Tibor de Nagy, à New York; première exposition à New York.
 
Hollis Frampton
Né dans l’Ohio, aux États-Unis, le 11 mars 1936, vers la fin de l’ère des machines. Éducation (c’est-à-dire programmation : on lui a appris les bonnes manières à table, l’usage du point-virgule, etc.) dans l’Ohio et le Massachusetts. Le processus n’a satisfait personne. A étudié (assis sur la pelouse de St Elizabeths) avec Ezra pound, de 1957 à 1958 – cette formation est loin d’être terminée. Déménage à New York en mars 1958, y vit et y travaille pendant plus de dix ans. Les personnes que j’y ai rencontrées composaient le corps professoral d’une université fantasmatique. J’ai commencé à faire des photographies à la fin de l’année 1958. Cela n’a pas donné grand-chose. Mes premiers tâtonnements avec le cinéma ont commencé à l’automne 1962; les premiers films que j’admettrai publiquement avoir réalisés datent du début de 1966. J’ai travaillé pendant des années comme technicien de laboratoire cinématographique. Plus récemment, j’ai été accueilli par le Hunter College et la Cooper Union. J’ai déménagé à Eaton, New York, au milieu des années 1970, où je vis actuellement (une activité enrichie et, vraisemblablement prolongée, grâce à ce lieu) et travaille.




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