![Rivière d'automne [nouvelle édition]](../img1c1000-9782809716221.jpg)
Rivière d'automne [nouvelle édition]
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Trois récits scandaleux par un écrivain qui incarne pour la jeunesse chinoise des années 1920 celui qui ose évoquer sans détours la sexualité dans des œuvres d’inspiration autobiographique.
« Pour me débarrasser de l’hypocrisie criminelle, il faut me mettre à nu », écrivait Yu Dafu qui est considéré aujourd’hui comme l’un des auteurs les plus novateurs de son temps. Il souffle en effet un vent de liberté et de révolte dans ces récits où le cœur saigne et où les corps se livrent avec impudeur.
Né en 1896 dans une famille cultivée, Yu Dafu suit initialement une formation classique, et s’intéresse à la littérature occidentale. Puis, il poursuit des études d’économie à l’université impériale de Tokyo, d’où il sort diplômé en 1922. En 1921 avant la fin de ses études, Yu Dafu participe à la fondation d’une association Littéraire Création. La publication d’un recueil de nouvelles sous le titre de S’engouffrer est accueillie avec enthousiasme dans les cercles des jeunes intellectuels. À son retour en Chine en 1922, il est pleinement intégré dans les milieux littéraires. Afin de gagner sa vie, il enseigne pendant quelques années avant que la tuberculose ne l’oblige à cesser son activité. Dès 1927, Yu Dafu prend ses distances vis à vis de l’association Création et quitte la Ligue des écrivains de gauche. Il réside au Japon jusqu’au début de la guerre sino-japonaise. À son retour en Chine il occupe d’abord un poste au service de propagande de la commission militaire. Mais, en 1938, il s’installe à Singapour où il devient journaliste. En 1942, lors de l’invasion de Singapour par les Japonais il s’enfuit à Sumatra. Là, tout en faisant partie d’un réseau clandestin de résistance, il sert d’interprète à la Police Militaire japonaise qui l’assassinera en 1945.
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.
