Pissed pestes puissantes
Pissed pestes puissantes
Collectif  
Mansouri, Sanna (Sous la direction de) 
Agnant, Marie-Célie (Préface de) 
Bélice, Dïana (Texte de) 
Doyle Péan, Laura (Texte de) 
Garcia, Flavia (Texte de) 
  • Éditeur : Tête première
  • Collection : Tête dure
  • EAN : 9782925035695
  • Code Dimedia : 000230111
  • Format : Broché
  • Thème(s) : DIVERS, LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI, SCIENCES HUMAINES & SOCIALES
  • Sujet(s) : Essai - Divers, Femmes / Féminisme, Littérature - Divers, Littérature québécoise
  • Pages : 224
  • Prix : 24,95 $
  • Paru le 3 avril 2023
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EAN: 9782925035695

Aussi disponible en version numérique:

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Le recueil Pissed pestes puissantes fait suite au collectif Folles frues fortes. Toutefois, cette fois-ci, le projet rassemble exclusivement les voix d’auteur·ices racisé·es pour faire entendre différents récits dans une perspective intersectionnelle. Ce recueil est l’occasion de réfléchir aux différentes formes que peut prendre le féminisme autour de trois figures – la colérique, la mauvaise, la redoutable – des stéréotypes, négatifs et positifs, auxquels les personnes racisées sont souvent associées. Les auteur·ices ont ainsi pu produire des textes afin de se réapproprier ou de subvertir ces clichés.

​Avec des textes de Dïana Bélice, Laura Doyle Péan, Flavia Garcia, Maud Gauthier-Chung, Manar K., Madioula Kébé-Kamara, Emné Nasereddine, Anya Nousri et Karine Rosso.

AUTEUR(S)

Sanna Mansouri est étudiante à la maîtrise en littérature de langue française à l’Université de Montréal en profil recherche-création. Elle s’intéresse aux littératures maghrébines et postcoloniales. Elle a publié dans des revues littéraires comme MoebiusLe Pied, ainsi qu’un essai littéraire « Il vaut mieux que je ne sois pas trop cultivée » dans la revue Fémur.

Extrait

« un jour, j’ai découvert que tu avais menti auprès de tes camarades sur le nom de ta sœur. celui de ton père. de ta mère. tu ne voyais pas en quoi cela constituait un crime. la négation du nom, ma fille. une calomnie.
 
la fille : fallait-il rappeler à tout le monde que nous sommes arabes
j’ai la peau les yeux
comme étiquette ambulante de mon étrangeté
et sur mes bras
le poil dru
pourquoi nous encombrer du nom »
 
Extrait de « Corps-fossile » d’Emné Nasereddine




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