Chants du mime (Les) [nouvelle édition]
Chants du mime (Les) [nouvelle édition]
Giasson-Dulude, Gabrielle  
Schmocker, Christian (Photographies de) 
  • Éditeur : Noroît (Du)
  • Collection : Chemins de traverse
  • EAN : 9782897663674
  • Code Dimedia : 000225833
  • Format : Broché
  • Thème(s) : LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI
  • Sujet(s) : Littérature - Essai / Critique, Littérature québécoise, Poésie
  • Pages : 112
  • Prix : 25,00 $
  • Paru le 9 mai 2022
  • Plus d'informations...
EAN: 9782897663674

Aussi disponible en version numérique:

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Prix Contre-jour
Prix Spirale Eva-Le-Grand
Finaliste au Prix du Gouverneur général

Cet essai cherche dans l’oeuvre d’Étienne Decroux l’héritage d’une parole prenant racine dans l’art du mime. Il interroge la transmission artistique sous forme de tentatives réitérées d’approcher la matière depuis le silence, voire depuis l’échec de la parole – quand on chante parce qu’on ne peut rien faire d’autre. La narratrice y raconte une expérience du mime corporel ayant façonné sa propre démarche, non pas d’une pratique du mime, mais d’un travail d’écriture investissant le projet politique d’attention aux corps proposé par Étienne Decroux. L’essai est aussi un appel à contempler les vies réelles, imparfaites, gauches, depuis la grammaire des corps, où Les chants du mime sont une ode et un remerciement au feu transmis par l’art, nous permettant parfois de retrouver une voix quand la voix manque à notre vie.

AUTEUR(S)

Avec des photographies de Christian Schmocker (collection privée de Jean Asselin)

Gabrielle Giasson-Dulude
est née à Montréal en 1984. Elle a publié Les chants du mime. En compagnie d’Étienne Decroux au Noroît (2017, collection Chemins de traverse; Prix Contre-jour, Prix Spirale Eva-Le-Grand et finaliste au Prix du Gouverneur général) et Portrait d’homme (2015, collection Initiale; Mention d’Excellence de l’Association des écrivains francophones d’Amérique). Elle poursuit présentement des recherches postdoctorales à l’Université Laval, après avoir obtenu un doctorat à l’UQAM. Elle enseigne la littérature au Cégep du Vieux Montréal.

Extrait

J’ai compris bien des années après mon passage sur la rue Saint-Dominique que le mime m’avait donné un point d’appui pour la parole et pour le texte. D’ailleurs, il m’aura fallu changer d’appui, entrer dans la discipline de l’écriture, pour cesser d’avoir peur que le mime disparaisse – mais je crois aujourd’hui que c’était pour regarder la même chose. Sous les cathédrales, les catacombes; dans les corps, les voix. J’écoute partir de là: derrière les grands rideaux de velours, près de ces visages doux, tranquilles sans être rigides, qui sont habités par les mimes.




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