À mon retour
À mon retour
Turcotte, Élise  
Brissonnet, Danaé (Maquette de couverture de) 
  • Éditeur : Noroît (Du)
  • Collection : Hors-collection
  • EAN : 9782897663353
  • Code Dimedia : 000224125
  • Format : Broché
  • Thème(s) : LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI
  • Sujet(s) : Littérature québécoise, Poésie
  • Pages : 112
  • Prix : 22,00 $
  • Paru le 31 janvier 2022
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EAN: 9782897663353

Aussi disponible en version numérique:

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Livre de l’éclipse, À mon retour écrit la perte dans sa forme soudaine, cyclique, comme les astres se débattent chaque seconde contre le noir. Une femme ferme une valise. Une plante inconnue pousse dans l’évier du lavabo. Qui croit encore aux souvenirs ? Le monde poursuit sa trajectoire sans reconnaître les visages aimés ni les anciennes conversations. Au détour d’un désastre quotidien, la joie fuit puis revient, tel un animal qui s’échappe.

Faut-il seulement être là ?

Devant la disparition annoncée, le poème s’agite en images étonnantes, poursuit la quête amorcée dans La forme du jour et Ce qu’elle voit, c’est-à-dire retranscrire ce qui s’effrite, broder la mémoire à même les ruines du réel. Une fois de plus, Élise Turcotte offre la fragilité d’un refuge par sa poésie habitée et courageuse.

AUTEUR(S)

Élise Turcotte est poète, nouvelliste et romancière. Elle est l’auteure de plusieurs recueils de poésie dont Sombre ménagerie, Ce qu’elle voit, Piano mélancolique et La forme du jour. Ses romans, parmi lesquels : Le bruit des choses vivantes, La maison étrangère, Le parfum de la tubéreuse et plus récemment L’apparition du chevreuil (publié au Québec en 2019 et en France en 2020) ont tous été salués par la critique et ont trouvé de nombreux lecteurs et lectrices. Elle écrit aussi pour la jeunesse. Ses livres sont traduits en anglais, en espagnol et en catalan. Auteure d’une oeuvre multiforme et sans cesse renouvelée, elle est l’une des voix littéraires importantes du Québec. Elle vit à Montréal.

Extrait

Il est aussi une joie, un désastre
qui se rit des heures.
Revoici un animal qui s’échappe.
Revoici le salon où je vis sans uniforme :
les murs sont pâles, les désordres
décrivent leurs propres trajectoires.
Les mots finissent par former des colonnes
sur lesquelles sont posés des visages.
Tout amour, j’essaie.
Je compose dans la fumée.
Revoici mon rire, car tout est perdu.




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