Etty Hillesum, voix dans la nuit
Etty Hillesum, voix dans la nuit
Papapietro, Jean-Marie  
  • Éditeur : Pleine Lune (De la)
  • Collection : Plume
  • EAN : 9782890245846
  • Code Dimedia : 000221359
  • Format : Broché
  • Thème(s) : LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI, SCIENCES HUMAINES & SOCIALES
  • Sujet(s) : Shoah, Théâtre - Pièce, Théâtre - Québec
  • Pages : 88
  • Prix : 19,95 $
  • Paru le 21 février 2022
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EAN: 9782890245846

Esther « Etty » Hillesum, née le 15 janvier 1914 au Pays-Bas et morte le 30 novembre 1943 au camp d’Auschwitz (Pologne), est une jeune femme juive connue pour avoir, pendant la Seconde Guerre mondiale, tenu son journal intime (1941-1942) et écrit des lettres (1942-1943) depuis le camp de transit de Westerbork aux Pays-Bas.
 
Dans ce livre, Jean-Marie Papapietro imagine un interrogatoire auquel il soumet Etty Hillesum, pour comprendre et illustrer comment, tout en subissant l’horreur, cette femme, considérée aujourd’hui comme une des grandes mystiques du 20e siècle, a pu conserver son amour de la vie et de ses semblables, les humains, et comment elle a su rejeter tout sentiment de haine ou tout désir de revanche envers ceux qui commettaient l’odieux envers elle et son peuple.
 
Une attitude face à la vie et aux êtres sur laquelle il est bien utile de réfléchir en cette période de cristallisation et de discours haineux qui ne favorise aucunement l’harmonie, la paix et le respect entre humains.

AUTEUR(S)

Dans son journal intime, Etty Hillesum relate la spirale inexorable des restrictions des droits et des persécutions qui amènent en masse les Juifs néerlandais vers les camps de transit, puis vers la mort en déportation. Elle évoque aussi son évolution spirituelle, son indéfectible amour de la vie et sa foi inébranlable en l'humain, alors même qu'elle le voit journellement accomplir des crimes parmi les plus odieux. Au camp de Westerbork, elle est chargée d'enregistrer les noms des personnes qui partent en déportation.
 
« […] oui » écrit-elle en juillet 1943, « la détresse est grande, et pourtant il m’arrive souvent le soir, quand le jour écoulé a sombré derrière moi dans les profondeurs, de longer d’un pas souple les barbelés, et toujours je sens monter de mon cœur – je n’y peux rien, c’est ainsi, cela vient d’une force élémentaire – la même incantation : la vie est une chose merveilleuse et grande, nous aurons à construire un monde entièrement nouveau et, à chaque nouvelle exaction, à chaque nouvelle cruauté, nous devrons opposer un petit supplément d’amour et de bonté à conquérir sur nous-mêmes. »
 Du même auteur, déjà paru à la Pleine Lune
L’Énigme Camus, une passion algérienne, théâtre (2016)..




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