Épidermes
Épidermes
Collectif  
Landry, Sophie-Anne (Sous la direction de) 
Scarpulla, Mattia (Sous la direction de) 
  • Éditeur : Tête première
  • Collection : Hors-collection
  • EAN : 9782925035428
  • Code Dimedia : 000216122
  • Format : Broché
  • Thème(s) : LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI, SANTÉ & PSYCHOLOGIE
  • Sujet(s) : Corps humain, Littérature québécoise, Nouvelles
  • Pages : 280
  • Prix : 26,95 $
  • Paru le 8 février 2021
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EAN: 9782925035428

Aussi disponible en version numérique:

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Quatorze textes, quatorze écrivain.e.s qui explorent, par leur voix poétique ou narrée, différentes formes de manipulations du corps. Que les mutations soient contraintes, quotidiennes ou accidentelles, localisées ou absolues, tendres ou violentes, elles n’épargnent personne. Du réalisme à l’onirique, de l’intime au fictif, Épidermes met en scène des existences traversées de rencontres, de luttes et de transformations. Une constante demeure : le besoin criant de se sentir vivant.e.

AUTEUR(S)

Ce collectif publié chez Tête Première est codirigé par Sophie-Anne Landry (Il fera peut-être naissance, éditions d’Art le Sabord, 2017) et Mattia Scarpulla (col fiato, Manni, 2006, Journal des traces, L’Harmattan, 2011, Hallucinations désirées et origines en fuite, L’Harmattan, 2018, Préparation au combat, Hashtag, 2019, Errance Annika Parance Éditeur, 2020).

Ce recueil présente les textes des auteur.e.s suivant.es : Alain Beaulieu, Jean-Paul Beaumier, Fanie Demeule, Anne-Marie Desmeules, Natalie Fontalvo, Ariane Gélinas, Nicholas Giguère, Stéphane Ledien, Marie-Ève Muller, Anne Peyrouse, Miruna Tarcau, Alex Thibodeau, Mattia Scarpulla et Sophie-Anne Landry.

Extrait

La première chose que j’ai remarqué : son moule en fibre de verre est vide. Celui où s’incrustait sa colonne vertébrale déformée, qui contenait sa paralysie dans un confort obligé. Dans son moule vide d’un esthétisme étrange, de bosses et de recoins, coque de bateau bleu layette ayant subi tant d’avaries, j’y ai vu des bouts de peau collés, des creux d’os, les égratignures de ses ongles serrés sur les parois lorsque je lavais son corps souffrant, j’y ai perçu aussi l’empreinte de sa chevelure blanche que je tressais. Jeanne-D’Arc est morte.
- Anne Peyrouse, La femme au pipeau




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