Françoise d'Eaubonne et l'écoféminisme
Françoise d'Eaubonne et l'écoféminisme
Goldblum, Caroline  
  • Éditeur : Passager clandestin (Le)
  • Collection : Précurseurs de la décroissance
  • EAN : 9782369352211
  • Code Dimedia : 000199650
  • Format : Poche
  • Thème(s) : NATURE, ANIMAUX & ÉCOLOGIE, SCIENCES HUMAINES & SOCIALES
  • Sujet(s) : Écologie / Environnement, Femmes / Féminisme, Histoire & sociologie, Sciences humaines - Divers, Sociologie / Anthropologie
  • Pages : 128
  • Prix : 22,95 $
  • Paru le 28 octobre 2019
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EAN: 9782369352211

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Au croisement des luttes féministes et de l’écologie politique, l’écoféminisme, né dans les années 70, refait surface dans un contexte d’urgence climatique

Pionnière du mouvement féministe mais aussi de la décroissance, Françoise d’Eaubonne est également la première à utiliser le terme « écoféminisme » en 1974. En introduisant ce néologisme, elle montre que le mécanisme patriarcal de domination des femmes est le même que celui qui provoque le saccage de la planète. L’oppression des femmes et l’exploitation de la nature étant étroitement liées, il faut réunir deux combats jusqu’ici menés séparément : le féminisme et l’écologie planétaire. Critiqué et tourné en dérision en France, l’écoféminisme s’est surtout développé aux États-Unis et en Grande-Bretagne autour de la contestation anti-nucléaire au début des années 80. Il resurgit aujourd’hui comme une forme de mise en pratique concrète d’un féminisme intersectionnel.
 
Caroline Goldblum revient sur le parcours d’une intellectuelle atypique, définit sa conception de l’écoféminisme et expose avec clarté les arguments théoriques qui ont pu conduire à écarter l’écoféminisme de la scène française pendant plusieurs décennies. Le choix de textes ici présentés témoigne tant de la vivacité de l’écriture que de l’avant-gardisme de la pensée de Françoise d’Eaubonne.

AUTEUR(S)

La précurseuse
Romancière, essayiste, poète et biographe prolifique, Françoise d’Eaubonne (1920-2005) cofonde le MLF (Mouvement de Libération des Femmes) au sein duquel elle anime le groupe Écologie et Féminisme, puis le FAHR (Front Homosexuel d’Action Révolutionnaire) en 1972. Sa vie est marquée par ses nombreux engagements. Elle ne séparera jamais son travail d’écrivaine de ses activités militantes. 
 
L’autrice
Après avoir dédié un mémoire de master à la revue féministe Sorcières, Caroline Goldblum consacre ses recherches à Françoise d’Eaubonne. Elle prépare une thèse à l’Université de Toulouse Jean Jaurès sous la direction de Sylvie Chaperon. Elle est l’autrice de nombreux articles et a récemment signé la postface à la réédition d’Écologie et féminisme : révolution ou mutation aux éditions Libre & solidaire.




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