Bonheur de cuire (Le)
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Philippe Laloux observe l’évolution de la cuisine montréalaise avec passion depuis plus de vingt-cinq ans. Il fonde le restaurant Laloux à l’automne 1987, lieu qui devient vite une référence dans la métropole québécoise en matière de haute gastronomie. Lorsqu’il quitte cet endroit pour se consacrer au service de traiteur et à l’enseignement, durant les longues années qui suivent, le cuisinier devient voyageur et se met à parcourir la planète à la recherche de cuisines d’ailleurs, de nouvelles épices, d’autres méthodes de cuisson. Pour cet enfant gâté des fourneaux, ces rencontres sont l’occasion d’ouvrir son répertoire à la cuisine de la rue, de simplifier considérablement ses recettes, de ne garder que l’essentiel dans la création d’un plat.
Il nous propose ici des plats qui ont jalonné son itinéraire, racontés simplement en recettes, en suggérant « une marche à suivre » pour atteindre l’âme des ingrédients, imprimant un caractère poétique au geste de cuire. Ponctué de textes relatant souvenirs, émerveillements et doutes, cet ouvrage de cuisine est une véritable déclaration d’amour à la Terre et à l’humain qui l’habite.
Débarqué au Québec en 1983 après une solide formation en Europe auprès de maîtres réputés, Philippe Laloux ouvre un restaurant qui restera déterminant pour l’évolution de la cuisine dans la métropole québécoise, restaurant qui porte encore son nom aujourd’hui. Depuis le milieu des années 1990, cet homme de mots et de saveurs se consacre au service de traiteur et à l’enseignement de la cuisine au Québec et en Inde. Il publie à cette époque, en collaboration, le livre Les Saveurs du Québec. Il mène également une carrière d’auteur-compositeur-interprète et a publié deux albums, Vos désordres sont désirs (2002) et Bleu de mémoire (2005). Il participe volontiers à plusieurs émissions à la radio de Radio-Canada. Le bonheur de cuire est la synthèse de son travail de cuisinier. Il a rencontré son complice, le directeur artistique et photographe Jean-Charles Labarre, lors de la création de ses disques, et c’est ce dernier qui lui a proposé de reprendre l’appareil photographique – un art que Philippe Laloux avait pratiqué plus jeune.
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.
