Petites vertus (Les)
Petites vertus (Les)
Ginzburg, Natalia  
  • Éditeur : Ypsilon
  • Collection : Littérature / Fragile
  • EAN : 9782356540812
  • Code Dimedia : 000175931
  • Format : Broché
  • Thème(s) : LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI
  • Sujet(s) : Littérature - Essai / Critique, Littérature italienne/roumaine
  • Pages : 136
  • Prix : 37,95 $
  • Paru le 16 avril 2018
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EAN: 9782356540812

Publié en 1962, Le piccole virtù est un livre charnière dans l’oeuvre de Natalia Ginzburg. Connue pour ses romans, dans ce premier livre d’essais, Natalia Ginzburg – dont l’écriture est essentiellement attachée aux faits, aux gestes, aux voix et aux cadences – reste fidèle à elle-même : la recherche de l’essentiel est toujours concrète, toujours incarnée, les expériences morales prennent un sens physique – elle reste dans la narration qu’il s'agisse d’énoncer une pensée générale ou un jugement sur l’existence.
 
Les petites vertus, ces onze textes (dont l'année et le lieu d'écriture sont si importants) entre autobiographie et essai, donnent à voir et à entendre, voix, figures, et paysages du siècle passé, à sentir et à penser une manière de vivre et un être au monde qui font partie de notre histoire.
 
Parmi les chapitres de cet ouvrage, il faut remarquer tout particulièrement «Portrait d’un ami» (Rome, 1957), qui est la plus belle chose qui ait été écrite sur Cesare Pavese. Et aussi, les pages écrites immédiatement après la guerre, qui expriment avec une force brûlante le sens de l'expérience d’années terribles (en gardant, comme dans «Les souliers éculées» (Rome, 1945), un sens presque miraculeux du comique). Les souvenirs de l’exil, dans «Un hiver dans les Abruzzes» (Rome, 1944), côtoient les réflexions sur «Mon métier» (Turin, 1949). Enfin, dans «Silence» (Turin, 1951) et «Les petites vertus» (Londres, 1960), on trouve une Natalia Ginzburg moraliste dont la participation aiguë aux maux du siècle (passé) semble prendre naissance dans une sorte d’empathie intime.
 
«Outre une leçon de vie, c’est une leçon de littérature que nous pouvons tirer de la simplicité de ces pages.» Italo Calvino
 

AUTEUR(S)

Natalia Ginzburg (Palermo, 1916 – Roma, 1991) est l’une des voix essentielle, ainsi que l’une des plus singulières, de la littérature italienne d’après-guerre et qui marquera tout le XXe siècle. L’assassinat de son mari, l’intellectuel antifasciste Léon Ginzburg, par la Gestapo en 1944, lui laissera un signe indélébile. Éditrice et traductrice chez Einaudi – à la grande (et terrible) époque, à côté de Cesare Pavese d'abord, puis d’Italo Calvino qui écrira le texte de 4e de couverture pour Le piccole virtù – Natalia Ginzburg est écrivain avant tout chose. Sa force toute particulière, son intelligence «différente», «autre», qui étonne, irrite et dérange, elle la puise d’un être-femme absolument inédit, son grand coeur étant premièrement un muscle.
 
Son oeuvre désormais célèbre dans le monde entier est composé de romans, nouvelles, pièces de théâtre, textes de critique littéraire et politique. La mémoire et la fiction procèdent ensemble dans des récits où elle cherche à dire la vérité, ce qui l’intéresse ce n’est pas le réalisme mais la réalité. Son livre le plus important, Lessico familiare (1963), invraisemblablement traduit en français sous le titre Les mots de la tribu est disponible chez Grasset, plusieurs romans sont publiés par Denoël.
 




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