
Traversée des sangliers (La)
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Vous tenez entre les mains un roman puissant, sauvage et magnifique. On y pénètre comme dans une terre inconnue, jamais arpentée, et si rayonnante de vie (et de mort) qu’on voudrait que le voyage ne finisse jamais.
Décembre 1941. Le Bouk aux Sangliers est un village perdu au nord de Bornéo. Jadis repaire de pirates, de coolies et de chercheurs d’or, il a gagné son nom au terme d’une lutte épique des chasseurs contre les premiers occupants, les sangliers. Mais cette année-là, ce ne sont pas les bêtes qui déferlent sur le village mais l’armée japonaise.
Dans une langue flamboyante, La Traversée des sangliers nous immerge dans le vivant à l’état pur, dans un maelström de sensations, d’odeurs de fruits mûrs et de cris des grands coucals et des éperviers bleus. A la suite de chasseurs opiomanes comme Kwan la Face Rouge, Tzo Da-dy ou Tsing le Biscornu, d’Emily aux bras annelés de bracelets comme la queue d’une panthère nébuleuse, de la vieille sorcière Mapopo aux sourcils en antennes de crevette, gardienne du cimetière, et d’une ribambelle d’enfants, lance-pierre à la main et masque de yokai au cou, nous parcourons les sentiers d’une jungle ensorcelante traversée par la violence, la magie et le rêve. Et par éclairs, la beauté.
EXTRAIT
« Les pages obsédantes ne se comptent plus. Elles animent ce grand roman d’une vivacité affolante, qui déborde de maîtrise et d’érudition. On pourra le comparer à Gabriel García Márquez, voire à Salman Rushdie, pour le foisonnement et un certain réalisme magique. Sous la plume de Zhang Guixing, le rêve, la folie et la transe opiacée s’entremêlent pour composer le portrait d’une époque pas si lointaine où le colonialisme et le racisme faisaient aussi la loi. » ****
Christian Desmeules – Le Devoir
[Critique]
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