Anna & moi

Anna & moi

Duvanel, Adelheid  
  • Éditeur : Vies Parallèles
  • Collection : Hors-collection
  • EAN : 9782960199444
  • Code Dimedia : 000178860
  • Format : Broché
  • Thème(s) : LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI
  • Sujet(s) : Littérature allemande/polonai., Littérature étrangère, Nouvelles
  • Pages : 116
  • Prix : 34,95 $
  • Paru le 17 septembre 2018
  • Statut : Disponible
  • Code de recherche: ANNA
  • Groupe: Autres formes littéraires
  • Date de l'office: Donnée non disponible
  • Code DEWEY:
  • Langue d'origine: allemand
  • Traducteur:
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EAN: 9782960199444

Chacun des textes de Anna & moi met en scène des personnages « différents ». Un « pauvre diable ». Un « petit gros ». Une nourrice dont le mari déteste l’enfant qu’elle aime. La petite fille d’un père veuf et fragile. Tous sont des « inaptes à la vie ».
 
Chaque fois, en une page, une page et demi, Adelheid Duvanel parvient à saisir l’étrangeté bouleversante de ces vies. Tout y est. Rien n’y manque. Comme si chacune formait un monde un soi, une monade. Comme si elles étaient de petits cercles tracés à la main qui, hésitants, fragiles, entouraient quelque chose. On ne sait jamais trop bien quoi. On sait juste que c’est indispensable.
 

AUTEUR(S)

 Adelheid Feigenwinter est née en 1936 à Bâle dans une famille catholique. Elle est l’aînée de quatre enfants. Dès cette époque elle écrit de courts textes accompagnés de dessins qu’elle lit à ses frères et soeurs. Diagnostiquée schizophréne dès son plus jeune âge, elle sera internée dans une clinique psychiatrique où elle subira électrochocs et injections d’insuline. Dans les années 60, elle se marie avec le peintre Josef Duvanel, avec qui elle a une fille. Dès 1978, elle fait paraître ses premiers receuils. Au début des années 80, sa fille, toxicomane, est atteinte du sida. Elle décède quelques années plus tard. En 1996, par une nuit de juillet exceptionnellement froide, Adelheid Duvanel est trouvée en état d’hypothermie par un cavalier dans une forêt près de Bâle. Elle avait absorbé une grande quantité de somnifères. Elle mourra le 11 juillet.
 
À partir de 2004, son oeuvre est redécouverte. Des expositions de ses travaux plastiques sont organisées en Suisse, puis en Allemagne. Des recueils posthumes sont édités. Ceux sortis de son vivant sont réimprimés. Elle est souvent associée à Robert Walser ou Régina Ullmann dont elle reprend certains motifs torturés. Si son travail peut effectivement s’apparenter à celle d’un artiste « brut », il s’en distingue par le soin pointilliste qu’elle prend à organiser ses récits. On est loin de la « parole du fou », toute bride lâchée. Elle parvient à conjuguer la radicale inventivité du « différent » (le fou, l’enfant, le déviant) et la rigueur formelle d’une conteuse hors pair.
 
Elle est aujourd’hui unanimement considérée comme l’une des voix les plus originales de la littérature de langue allemande.
 




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