Genévrier (Le)
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La jeune femme : Ouh... Mon mari ? Où êtes-vous mon époux ?
Le mari : Je suis là, qu'avez-vous ? Dites-moi tout.
La jeune femme : Ô mon bon ami, c'est une promesse, une promesse qu'il me faut de vous.
Le mari : Une promesse ?
La jeune femme : Quand je ne serai plus, je veux dire quand mon corps sera mort, je veux qu'il repose sous le genévrier. Pouvez-vous solennellement me promettre cela ?
Le mari : J'en fais le serment : à votre mort, sous le genévrier, votre corps sera enterré. Mais pourquoi parler de cela ?
La jeune femme : Je me sens à nouveau heureuse et pleine de confiance !
Un homme et une femme s'aimaient, s'aimaient, mais de leur amour point d'enfant qui vint.
La jeune femme, au pied d'un genévrier, pèle une pomme rouge, bien rouge, et aïe ! elle s'entaille le doigt. Trois gouttes de sang tachent la blanche neige et un vœu d'enfant elle fait. Que son teint soit blanc et ses lèvres rouges comme sang. Puis, au pied de l'arbre, la jeune femme se laisse aller.
A son réveil, ne voilà-t-il pas que l'arbre ouvre ses branches et lui tend un enfant ? Heureuse elle est, si heureuse... oui si heureuse qu'elle meurt.
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