Sans toi, je n'aurais pas regardé si haut
Sans toi, je n'aurais pas regardé si haut
Tableaux d'un parc
Desautels, Denise  
  • Éditeur : Noroît (Du)
  • Collection : Lieu dit
  • EAN : 9782890188402
  • Code Dimedia : 22890840
  • Format : Broché
  • Thème(s) : GÉOGRAPHIE & TOURISME, LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI
  • Sujet(s) : Littérature québécoise, Montréal, Poésie
  • Pages : 88
  • Prix : 22,00 $
  • Paru le 13 mai 2013
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EAN: 9782890188402

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“Lettre à mon fils aurait pu être un autre sous-titre.
 
                                        Le parc Lafontaine, en un seul mot comme autrefois. C’est ce que j’avais spontané­ment répondu à Paul, ami poète et éditeur, qui m’invitait – il y a déjà dix ans – à participer à la collection «Lieu dit» qu’il venait de créer aux éditions du Noroît.
 
                                        Pourquoi ? Parce que j’y ai passé presque toute ma vie, de la petite enfance à aujourd’hui, et qu’il occupe depuis près de 40 ans beaucoup de place et de pages dans mon travail de création – qu’il est donc déjà lié à l’acte d’écrire. En fait, il se retrouve, conjugué à plusieurs temps – époques et saisons diverses – dans plusieurs de mes livres, et tout particulièrement dans La promeneuse et l’oiseau (1980), Tombeau de Lou (2000), Pendant la mort (2002) et La marathonienne (2004). Comme lieu de refuge ou de liberté, de plaisir ou d’effroi, de promenade ou d’enlisement, de réflexion ou de fuite.
 
                                        Mais surtout – surtout – parce que tout récemment j’ai pris conscience qu’il était beaucoup plus qu’un lieu à côté duquel j’avais vécu. Qu’il était en fait ma maison, la maison d’enfance ou de famille que je n’ai jamais eue. S’y empilent – comme dans un grenier ou une cave – des tas de souvenirs, des plus intimes aux plus historiques. C’est dans ce cœur francophone de Montréal, en pleine «grande noirceur», entre le monument à L.-H. La Fontaine, les ours noirs de l’ancien zoo et la statue à Dollard, que j’ai entendu pour la première fois le mot «orpheline» ; là que, depuis, la mort n’a jamais cessé de rôder ; là pourtant que l’art et les livres existent.
 
                                        Or, c’est parce que la mort y a été très présente – comme dans mes livres –, et que mon fils m’en a fait un jour la remarque, que j’ai eu envie de m’adresser à lui dans ce texte, sorte d’autofiction qui comporte deux parties : une première d’une trentaine de fragments disons… archéologiques où s’entremêlent le privé et le collectif, et une seconde où, après Joe Brainard, Georges Perec et quelques autres, je reprends la forme des Je me souviens. “  D.D

AUTEUR(S)

Depuis 1975, Denise Desautels a publié une vingtaine d’ouvrages de poésie qui lui ont valu de nombreux prix littéraires. Elle a entre autres collaboré à une quinzaine de livres d’artiste et écrit cinq dramatiques radiophoniques. Une anthologie de son travail poétique, Mémoires parallèles, choix et présentation de Paul Chamberland, est parue aux Éditions du Noroît en 2004. Son plus récent titre, L’œil au ralenti, reprend des tirages de livres d’artistes parus au cours des vingt dernières années.

Elle a reçu le Prix Athanase David pour l’ensemble de son œuvre.
L’angle noir de la joie, coédité avec es éditions Arfuyen, a reçu Le Prix Europe Jean Arp.




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