Manuels scolaires sous la loupe de l'historien (Les)
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De 1630 à 1963, les professeurs et les élèves du Québec auront eu en main plus de 4 000 outils pédagogiques dont des manuels, édités à des fins d’enseignement et d’apprentissage. Production forcément restreinte durant le Régime français – un mince deux titres –, la demande explosera à la suite de la hausse du taux de natalité, de l’augmentation du nombre d’immigrants et d’un enseignement de plus en plus diversifié.
L’état devra alors intervenir pour encadrer l’administration du monde scolaire; en témoignent les lois scolaires, depuis celle de l’Institution royale en 1801 jusqu’à la création du ministère de l’Éducation en 1964 au seuil de laquelle s’arrête cette étude.
À partir de 1840, on définit le contenu des programmes d’enseignement – les disciplines – qui conditionnent le contenu des manuels scolaires et on encadre leur production par une règlementation régissant leur approbation et leur usage. Réglementation qui évoluera au fil des ans, mais qui demeure encore en vigueur.
Licencié en histoire, Paul Aubin a enseigné pendant une quinzaine d’années, depuis le primaire jusqu’au cégep. Il a ensuite bifurqué vers la recherche. Pendant huit ans, il a œuvré, à la direction générale du patrimoine du ministère des Affaires culturelles, à mettre sur pied un programme d’édition des travaux de ses collègues. Il a ensuite rejoint l’Institut québécois de recherche sur la culture où il s’est intéressé au manuel scolaire. Retraité, il poursuit ses recherches dans ce domaine.
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.
