Egalité, c'est mieux (L')
Egalité, c'est mieux (L')
Pourquoi les écarts de richesses ruinent nos sociétés
Wilkinson, Richard  
Pickett, Kate  
Cossette, Claude (Préface de) 
  • Éditeur : Écosociété
  • Collection : Ecosociété
  • EAN : 9782897190828
  • Format : Broché
  • Pages : 384
  • Prix : 27,00 $
  • Paru le 9 septembre 2013

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Pourquoi les Japonais se font-ils plus confiance entre eux que les Britanniques? Pourquoi les Américains affichent-ils un taux de maternité précoce plus élevée que les Français? Qu’est-ce qui fait que les Suédois sont moins obèses que les Australiens? Pour Richard Wilkinson et Kate Pickett, la réponse à ces questions est sans appel : l’inégalité.
 
Dans ce véritable best-seller traduit en quelque 23 langues, les auteur-e-s font la démonstration implacable que c’est la répartition de la richesse, et non sa création, qui est le déterminant majeur de la bonne santé des indica­teurs socio-économiques des populations. Car si l’ensemble des sociétés occidentales dites « développées » ont amélioré leurs conditions de vie au cours du dernier siècle, il s’avère que la quête d’une réussite matérielle indi­vidualiste soit concomitante avec un certain échec social. De sorte que si les États ne mettent pas en place une structure de redistribution des richesses et de lutte contre les inégalités, les écarts entre les plus riches et les plus pauvres se creusent avec des impacts majeurs sur l’ensemble de la société.
 
Mais comment mesurer l’échec des sociétés inégalitaires ? Épidémiologistes de formation, les auteur-e-s se sont attaqués à cette question en retenant plusieurs critères pour mesurer la santé des sociétés des pays riches: niveau de confiance, maladie mentale (y compris addiction à la drogue et à l’alcool), espérance de vie et mortalité infan­tile, obésité, réussite scolaire des enfants, maternité précoce, homicides, taux d’incarcération, égalité des chances et mobilité sociale. Après des années de recherche, il apparaît évident que plus les écarts de richesses se creusent, plus ces indicateurs s’aggravent.
 
En comparant les données de plusieurs sociétés, les auteur-e-s démontrent également, chiffres et graphiques à l’appui, que lutter contre les inégalités économiques et sociales est bénéfique non seulement pour les plus déshérités mais pour l’ensemble de la société, les riches pâtissant aussi des effets nocifs des inégalités. Ainsi, pour renverser cette dynamique, les pays devront éviter de tomber dans une approche sectorielle (au niveau de la santé, de l’éducation, de la sécurité, etc.), mais bien penser une lutte globale basée entre autres sur la fiscalité et les prestations sociales. Le bien-être de tous en dépend.

AUTEUR(S)

Richard Wilkinson est professeur émérite à l’école de médecine de l’Université de Nottingham, professeur hono­raire de l’University College de Londres et professeur invité de l’Université de York.
Kate Pickett est professeur d’épidémiologie à l’Université de York et membre du personnel scientifique du Na­tional Institute for Health Research.
Claude Cossette est professeur associé au Département d’information et de communication de l’Université La­val. Il y enseigne la publicité sociale et a publié de nombreux ouvrages critiques de son milieu, dont Éthique et publicité (PUL, 2009).




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