Dernier stade de la soif (Le)
Dernier stade de la soif (Le)
Exley, Frederick  
Aronson, Philippe (Traduit par) 
  • Éditeur : Monsieur Toussaint Louverture
  • Collection : Hors-collection
  • EAN : 9782953366433
  • Format : Broché
  • Pages : 448
  • Prix : 45,95 $
  • Paru le 24 février 2011

Frederick Earl Exley (1929-1992) est à la fois unique et emblématique. Unique, car il habitait un univers étrange, et n’obéissait à aucune règle, excepté les siennes ; emblématique car, en écrivain américain typique, sa légende s’est faite sur un seul livre. Inédite en France, l’inimitable «autofiction» de Frederick Exley, Le Dernier stade de la soif, est considérée comme un classique depuis sa première publication en 1968.
 
Avec mordant et poigne, Exley décrit les profonds échecs de sa vie professionnelle, sociale et sexuelle. Ses tentatives pour trouver sa place dans un monde inflexible le mènent aux quatre coins du pays, mais surtout à l’hôpital psychiatrique d’Avalon Valley. Au gré des bars, des boulots et des rencontres improbables, l’obsession d’Exley pour la gloire, les New York Giants et leur joueur star, Frank Gifford, grandit.
 
Dans ses mémoires fictifs, en plongeant la tête la première dans ce «long malaise» qu’est sa vie, Frederick Exley transforme la dérive alcoolisée d’un marginal en une épopée renversante. Chargé en grande partie de ce qu’il appelle «les fardeaux du chagrin» et de catastrophes ordinaires, ce premier roman est un époustouflant voyage littéraire. C’est drôle. C’est touchant. C’est à la fois Nabokov et Bukowski et Richard Yates et Thomas Bernhard.
 
« Ça parle de filles, de lobotomie frontale, de football et de mille façons de rater sa vie. Ça décrit le présent comme un mauvais souvenir et le passé comme un sombre pressentiment. Bref, ça défoule quand est de mauvaise humeur. Ce qui arrive assez souvent, avouons-le. » — Le Nouvel Observateur
 
« Il y a quelque chose d’épique et de tragique dans ces pages qui relatent sans fard les errances d’un écrivain incapable d’écrire et d’avancer droit. On en sort saoulé de mots et d’émotions, bousculé par la vitalité et la poigne d’un Exley, dont la noirceur n’a d’égale que la lucidité. » — Lire
 
« L’auteur, tout de ciment, ne pleure jamais, et l’humour calciné porte son projet à bout de bras, transformant l’exercice de l’autobiographie gémissante en chef-d’oeuvre hilarant. Son style était sublime, sa vie, lamentable.» — Le Figaro Magazine
 
« On découvre, ému, avec plusieurs décennies de retard, ce roman d’assoiffé héroïque, sorte de testament bohème et férocement désabusé. » — Les Inrockuptibles




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